Mercredi 28 octobre, Emmanuel Macron ordonnait aux Français le reconfinement. Mais cette nouvelle étape s'avère bien plus délicate que la première, notamment pour les petits commerces.
Dès le premier jour du reconfinement, des maires LFI, UDI, LR ou encore RN, lançaient la fronde en prenant des arrêtés municipaux autorisant l’ouverture de commerces non-alimentaires pourtant jugés "non-essentiels". Un moyen d’inciter le gouvernement à revoir sa politique au nom de la survie des petits commerces et de la concurrence jugée déloyale des grandes surfaces et de la vente en ligne.
Cette semaine, le gouvernement ajustait sa politique en contraignant les grandes surfaces à fermer leurs rayons de produits "non-essentiels" et en obtenant du géant du commerce en ligne Amazon de suspendre sa campagne de promotions pré-Black Friday. Des réponses jugées ubuesques par certains observateurs qui n’ont pas stoppé les arrêtés municipaux, ni calmé des commerçants effrayés par l’état de leur trésorerie.
Selon plusieurs sondages, l’acceptation du confinement recule dans l’opinion. Les hôpitaux arrivent pourtant à saturation, le pic de l’épidémie d’avril a été dépassé au niveau national.
Mais entre la santé et l’économie, le curseur doit-il être déplacé ?
Quel doit être le rôle des élus ?
Faut-il rouvrir tous les commerces ou fermer davantage ?
Quel est l’état des petites entreprises de la région ?
Quelles sont concrètement les aides de l’Etat et les sauveront-elles vraiment ?
Nous aborderons toutes ces questions avec trois invités :
- Carole Bureau-Bonnard, députée LREM de l’Oise
- Patrick Proisy, maire LFI de Faches-Thumesnil (Nord), qui a pris un arrêté d’ouverture des commerces
- Philippe Hourdain, président de la CCI Hauts-de-France, qui avait proposé, avant l’allocution d’Emmanuel Macron en collaboration avec le monde médical, un plan de reconfinement plus éco-compatible.
Présentation :
Mickaël Guiho
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