Temps Fort semaine 18 2022
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France Télévisions se mobilise en jouant un rôle de « lanceur d’alerte » pour lutter contre le cyberharcèlement et la haine en ligne #AimeSansHaine
La 1ère propose une grande soirée autour de la cybercriminalité et du revenge porn, qui s'ouvrira sur la fiction inédite « Mise à nu », réalisée par Didier Bivel. Julie de Bona et Julien Boisselier ont reçu le prix d'interprétation pour un duo pour cette fiction lors de la 24e édition du Festival des créations audiovisuelles de Luchon.
La soirée se poursuivra avec la diffusion du documentaire inédit « Ennemi intime » .
20H30 : FICTION « MISE A NU »
Résumé
Sophie se trompe-t-elle de cible lorsqu’elle tire sur le libraire aimé de tout le quartier ?
Elle l’accuse d’avoir fait de leurs nuits d’amour une arme pour la détruire en l’exposant sur Internet comme un objet pornographique.
Son procès va mettre au jour le calvaire d’une jeune femme ordinaire victime de cyber-criminalité, et les ravages sur ses enfants, ses proches, jusqu’à son travail…
Mais en l’absence de preuves, va-t-on la croire ?
Note d'intention des auteurs
Il peut tomber sur n’importe quelle tête à n’importe quel moment. Il attaque masqué sur la place publique, lynche dans les cours d’école, persécute au travail, humilie, viole l’intimité, pousse au suicide.
Le cyber-harcèlement est assurément une forme de torture moderne. Toutes les agressions sont permises : insultes, moqueries, rumeurs, usurpation d’identité, espionnage…
Que fait la police pour confondre les cybercriminels ? Presque rien.
Ce film explore et dénonce les ravages que ce mal peut commettre lorsqu’il assaille la sphère amoureuse et familiale…
Le revenge porn…
… en français, la vengeance par le porno. Elle s’exerce après une rupture amoureuse, lorsque le partenaire furieux d’être quitté (un homme dans 99 % des cas) « punit » l’autre en diffusant des images intimes sur Internet.
Nombre de femmes voient ainsi exposées publiquement des photos d’elles dénudées ou des vidéos d’ébats sexuels, soit échangées dans la confiance de la relation, soit volées. Images qui peuvent être envoyées aux proches, à la famille, aux collègues, à des sites porno… faisant subir aux victimes une sorte de viol collectif sans fin.
Le phénomène pullule aux États-Unis, et commence à gagner la France. Or, les pouvoirs publics tardent à prendre la mesure du crime et à se doter des outils pour le stopper. La majorité des harceleurs sévissent en toute impunité…
Une fiction inspirée d’une histoire vécue
Sophia D., une jeune femme de trente ans, subit la férocité de ce cyber-harcèlement depuis quatre ans. Elle connaît la détresse qui s’abat sur soi, la solitude, la peur, l’humiliation, la sensation d’être abandonnée, « laide pour l’éternité » selon ses mots. Elle en est tombée si gravement malade qu’elle a frôlé la mort.
Le combat pour s’en sortir et se reconstruire, elle le mène avec force à des milliers de kilomètres.
Sophia a eu le courage de témoigner* de l’infamie qui la poursuit aujourd’hui encore. Son affaire a enfin été saisie par la justice, mais ce n’est qu’en mars 2019 que son prédateur sera entendu pour la première fois par un magistrat… après quatre ans d’impunité.
Son témoignage nous a bouleversés et indignés.
Nous avons adapté son histoire autour d’un personnage de mère de famille, pour montrer combien le viol de l’intimité peut impacter la cellule familiale entière, enfants compris.
Sophia D. soutient le projet de ce film qui pourrait, elle l’espère et nous aussi, sensibiliser un large public familial sur le danger d’échanger des images sur Internet… ce que nous sommes si nombreux à faire, les jeunes en premier lieu.
22.10 : DOCUMENTAIRE « INFRAROUGE » : ENNEMI INTIME
Résumé
Charlotte, Samira, David, Maëlle, Sophia ont tous été victimes de pornodivulgation, plus communément appelée revenge porn. Leur vie a basculé le jour où des contenus intimes liés à leur sexualité ont été diffusés sur internet et envoyés à leurs proches sans leur consentement. Tous parlent d’un viol numérique sans fin, tous ont été profondément détruits par cette humiliation publique. Ce clic a bouleversé leur vie à jamais. À travers leurs récits intimes, celui de leurs proches et celui des acteurs qui luttent contre ce fléau grandissant, le film raconte les ravages que provoque ce nouveau phénomène.
Note d'intention d'Émilie Grall, auteure, et Marie-Christine Gambart, auteure et réalisatrice
Depuis quelques mois, le revenge porn fait beaucoup parler de lui. Depuis l’affaire Benjamin Griveaux, en passant par la mort de la petite Alisha, collégienne de 14 ans noyée à Argenteuil en mars 2021, de nombreux débats s’ouvrent sur ces cyberviolences qui consistent à diffuser sur internet des photos ou vidéos, à caractère sexuel, de personnes sans leur consentement.
En choisissant de se pencher sur ce phénomène, nous avons rencontré bon nombre de victimes, de tous les profils et de tous les âges. C’est d’abord entendre leur récit glaçant et celui de leurs proches qui nous a convaincues de faire ce film. La violence de la trahison d’un être aimé, les conséquences de l’humiliation publique vécue en découvrant son intimité relayée sur les réseaux, et enfin la bataille menée pour faire effacer ces contenus compromettants, qui ne disparaîtront jamais vraiment… C’est ensuite en réalisant l’ampleur du phénomène, qui explose littéralement ces dernières années, en particulier chez les jeunes, que nous avons pris conscience de l’urgence de rendre compte de la réalité de ces nouvelles violences.
De ce constat que nous faisions, naissait un grand nombre de questions qui allaient nous permettre de construire notre récit, dont celle-ci : qui est responsable ?
Les auteurs, à 95 % de sexe masculin, qui utilisent la nudité et la sexualité de leurs victimes pour les humilier ?
Les plateformes numériques et les algorithmes qui favorisent la propagation de ces contenus ?
La justice, qui peine à identifier et à condamner ces nouveaux agresseurs ?
Ou enfin le grand public, qui ne mesure pas la gravité de ces actes, et qui juge les victimes en partie responsables de ce qui leur arrive, à l’image du viol il y a encore quelques années ?
Le plus grand enjeu pour nous a été d’obtenir la parole des victimes. Ces femmes et cet homme, qui ont accepté de se livrer pour le film, ont été dépossédés de leur image. À travers leur témoignage et celui des acteurs qui luttent contre ce fléau grandissant, notre intention est avant tout de mettre la lumière sur une réalité cachée et d’ouvrir le dialogue sur un problème de société qui nous concerne tous.
MISE A NU
Un film écrit par Barbara Grinberg et Hélène Cohen — Réalisé par Didier Bivel — Une production Adrénaline. Produit par Charles Bernard et Guillaume Bernard, avec la participation de France Télévisions — Unité de la fiction française de France Télévisions Anne Holmes et Anne Didier — Conseillère de programmes Carole Le Berre
Avec
Julie DE BONA (Sophie PARLIER), Julien BOISSELIER (Vincent MARSAC), Edouard MONTOUTE (Inspecteur Bermane), Laurent JUMEAUCOURT (Mario), Natalia DONTCHEVA (Maitre BOULATI), Samy GHARBI (Maitre CHELKO), Frédérique TIRMONT (Présidente du Tribunal), Catherine DAVENIER (Mère de Sophie), Sophie CATTANI (Babette), Julien DE SAINT-JEAN (Benji), Romane LIBERT (Manon)
ENNEMI INTIME
Un film écrit par Emilie Grall et Marie-Christine Gambart – Réalisation Marie-Christine Gambart - Une production Adrénaline Produit par Charles Bernard et Guillaume Bernard - avec la participation de France Télévisions – Pôle documentaires Société & Géopolitique France Télévisions Renaud Allilaire, Julie de Mareuil, Sophie Chegaray – Directrice de l'unité documentaires de France Télévisions Catherine Alvaresse