Archipels fête ses 10 ans !

Archipels fête ses 10 ans !

En dix ans, Archipels nous a déjà offert 400 films, soit 400 histoires ! Des histoires particulières mais qui ont toutes un point commun : celui de raconter la vie des sociétés d’Outre-mer d’aujourd’hui. Des histoires singulières, universelles, qui ont donné naissance à de véritables miroirs documentaires appuyés par des points de vue d’auteurs.

En 2006, Archipels a été conçu à l’image des Outre-mer, celle d'un monde en évolution permanente qui a besoin de se faire entendre. L’émission est au cœur de tous les Outre-mer. À la croisée de leurs histoires, de leurs cultures, de leurs sociétés... multiples, fascinantes et complexes. 

Pour célébrer leurs dix ans, les chaînes 1ère proposent une programmation exceptionnelle avec un best of de 26 minutes, le dernier film du réalisateur Gilles Élie-Dit-Cosaque et une nuit avec cinq documentaires qui ont marqué cette décennie d’émissions.

 

Durée : 52 min

Écriture et réalisation : Gilles Élie-Dit-Cosaque

Production : La Maison Garage, France Télévisions

Avec le soutien de la Collectivité territoriale de Martinique et du Ministère des Outre-mer 

 

Au-delà de l’écriture intelligente, drôle et décalée, ce documentaire dresse un portrait des sociétés ultramarines. Comme toujours dans Archipels ! 

JE NOUS SOMMES VUS

Je nous sommes vus explore l’univers des telenovelas de l’autre côté de l’écran, c’est-à-dire du point de vue du téléspectateur. Les telenovelas, ces séries au long court, sont souvent d’origine sud-américaine et se caractérisent par de grandes histoires d’amour, des destinées romanesques, une opposition des classes sociales et par d’extraordinaires succès d’audiences dans une large partie du monde. Les territoires d’Outre-mer n’échappent pas à cette règle.

Je nous sommes vus dresse le portraits de trois accros aux telenovelas. Ils n'ont pas le même âge, ni les mêmes origines. Leurs conditions de vie, leur situation familiale, leur classe sociale sont différentes, et ils vivent dans trois départements d’Outre-mer : Martinique, Guyane et La Réunion.

Le thème de la telenovela est le dénominateur commun d’une collection de portraits amusants, émouvants, teintés parfois d’ironie ou de naïveté, qui rendent compte au plus juste de la réalité de la vie de chacun.

Ce film est aussi une manière d’interroger la place de la télévision dans la sphère intime. Dans certains foyers, la télé est comme un totem. Elle est omniprésente et suscite discussions et disputes. Le genre telenovela, par l’engouement qu’il provoque auprès de publics divers, peut être vu comme un rite, un moment de communion collective, un lien social transgenre, générationnel et culturel.

Clin d’œil et petite mise en abyme : les participants passent de la position de téléspectateur à celle d’acteur. Ils jouent eux-mêmes les personnages principaux d’une mini-telenovela qui, découpée en trois épisodes, est le fil rouge de Je nous sommes vus. Une façon d’explorer la frontière, parfois ténue, entre fiction et réalité. 

La telenovela est une porte d’entrée : si la télé est un miroir, regardons ce qu’il reflète. À quoi ressemblent ceux qui s’y regardent ?

Fiche technique

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