Laurent Marvyle, nous présentera les plus belles histoires Normandes des gens de la mer depuis Saint-Vaast-la-Hougue.
En quête du Havre. Réalisation Erwan Le Guillermic
L'un des plus grands mystères de la peinture moderne vient de s’éclairer : Impression soleil levant de Claude Monet a été peint au Havre précisément à 7H35 le 13 novembre 1872. Et pour le découvrir il a fallu toute la détermination acharnée de Géraldine Lefebvre, spécialiste de l'art, qui a rassemblé un à un les indices réduisant toutes les hypothèses à une seule date possible. Géraldine Lefebvre a conduit ses investigations avec le concours d'un ingénieur retraité du port et d’un restaurateur de tableaux. A force de fouiller dans les almanachs de la marine, les archives du Havre, et les sites web spécialisés, la vérité a éclaté !
Au-delà de l’histoire de l’art, ce film est un plongeon dans le cœur du Havre du temps de sa splendeur, à l’époque où la vapeur fit les fortunes du port. Quand Le Havre devint alors le poumon de l’art moderne, avec Claude Monet en inoubliable mentor.
L'huître et le peuplier. Réalisation Bernadette Bourvon
Quand on achète ses huîtres au kilo, par six ou par douze, elles passent directement de l'étal à votre panier. Mais pour voyager, les huîtres qui aiment le confort soignent leur présentation, et affectionnent tout particulièrement la bourriche. Ronde, hexagonale ou rectangulaire, la vraie bourriche est toujours en bois, de ce bois de peuplier souple et léger.
Chez Blanchet à Avranches, les bourriches se fabriquent par milliers dans le giron d’une petite entreprise familiale de 60 ans reprise aujourd'hui par Florence, la fille. Entre choix du bois, fabrication, et sélection des modèles : la maison Blanchet cultive la tradition.
Et les ostréiculteurs ne s’y trompent pas : la bourriche en bois, loin d'être purement esthétique, représente, encore et toujours, l'excellence à la française.
Les gens des cabines. Réalisation Nathalie Marcault
Sur la côte de nacre normande, à Ouistreham, sont installées sur le sable plus de 150 cabines de plage. Construites à la fin du XIXème siècle, pour accompagner le développement des bains de mer, elles servaient à protéger la pudeur des dames, mais aussi, à abriter des petites blanchisseries ou des commerces de bouche.
Les gens qui les habitent aujourd’hui savent vivre avec l’air de la mer et du temps. On regarde passer les ferries, on s’invite chez les uns et les autres, on sent le vent, on file se baigner. L’endroit s’appelle Riva Bella, en toute simplicité.
La plupart des habitants ont hérité de leur cabine par leurs parents ou leurs grands-parents. L’ambiance est bon enfant. Comme un parfum de vacances, délicieusement tenace, qui ne vous quitterait plus, pour mieux attendre l'hiver à venir.
Magazine des gens de mer présenté par Laurent Marvyle
Production France Télévisions – Aligal production
----------------------------------------------
Suivez Littoral sur nos réseaux sociaux :
----------------------------------------------