Paname

En premier il s’arrête  dans la pâtisserie, la plus ancienne de la capitale, Stohrer, Aujourd’hui semi-piétonne, la rue Montorgueil voit déambuler de nombreux badauds qui s’arrêtent avec plaisir chez cet artisan de goût. La balade continue et nous mène chez le bien nommé « G.Detou », fournisseur, depuis la Seconde-Guerre mondiale, d’ingrédients professionnels pour la cuisine. Jean-Christophe, le vendeur, nous montre les différents produits qui peuplent les rayons de sa boutique. Des produits aux noms parfois, bien inquiétants ! Yvan n’a pas besoin d’aller bien loin pour dénicher une nouvelle curiosité. La boutique d’Anthony Peto, chapelier anglais, où chapeaux chics et farfelus côtoient des casquettes des plus originales. Le créateur n’hésite pas une seconde à utiliser Yvan comme modèle, avant de l’emmener dans son atelier rue Saint-Denis. L’occasion pour lui d’observer Trésor, qui confectionne des chapeaux africains sur une minuscule machine à coudre. Après quelques séances d’essayage, il se dirige vers l’église Saint-Eustache qu’on surnomme « l’église des Parisiens ». Georges Nicholson, le prêtre anglais de Saint-Eustache, évoque d’ailleurs avec Yvan l’important investissement humain des personnes qui peuplent cette bâtisse, dont le maître-mot est « l’ouverture ». Comme pour en témoigner, deux organistes lui offrent quelques notes du générique de Paname. Alors qu’elles résonnent encore entre les murs de Saint-Eustache,  Yvan s’éclipse pour grimper au sommet de l’église où l’attend un panorama époustouflant.