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Les deux petites filles font partie d'un groupe d'enfants déficients visuels en bas âge qui participe à une étude sur la présence d'un chien d'éveil à leur côté. L'équipe scientifique dirigée par Anna Rita Galiano - psychologue clinicienne et maitre de conférences à l'Université de Lyon 2 - fait l'hypothèse que le chien va stimuler et favoriser le développement psychomoteur et ainsi diminuer les risques de retard dans ce domaine.

La présence du chien d’éveil au sein de la famille va également permettre à l’enfant de créer des liens forts et rassurants avec un partenaire connu et de développer la relation d'attachement qui va l’aider à aller vers les autres et à progresser dans le langage.

Les chiens sont éduqués à la Fondation Frédéric Gaillane située à l'Isle-sur-la-Sorgue près d'Avignon. L'expérience, prévue pour l'instant sur une durée de trois ans, est vécue comme une formidable opportunité pour ces parents d'aider leurs petites filles à grandir dans les meilleures conditions.

Après neuf mois, les scientifiques constatent déjà des progrès chez Jeanne et Abigaëlle : dans son langage pour l'une et dans la marche pour l'autre. Ici, la question n'est pas de dire qu'il s'agit de rendre l’enfant déficient visuel comme les autres; mais que cet enfant doit trouver son équilibre, s'épanouir, être autonome et heureux dans la vie. Le chien d'éveil peut contribuer à cela.