Avec Mystère à l'Opéra, entrez dans les coulisses de l'Opéra Garnier et investiguez aux côtés de Faustine, une héroïne bien décidée à faire éclater la vérité.
Se pourrait-il que le coupable désigné soit en réalité innocent ?
Alors que la cantatrice vedette Eva Fontaine répète son rôle de la Gitane dans « Carmen » à l'Opéra de Paris, le corps d'une jeune ouvreuse, Manon, est retrouvé dans une loge. Très vite, Paul Santerre, un machiniste, l'amoureux de Faustine Fontaine - la fille de la diva, elle-même soprano - est suspecté puis arrêté.
Tout accable le jeune homme. Pourtant Faustine refuse de croire en sa culpabilité et n'hésite pas à faire un faux témoignage pour innocenter Paul qui risque la guillotine. Rien n'y fait. L'affaire fait la une de tous les journaux : «Qui est le tueur de l'Opéra ?», le tout-Paris veut savoir. Faustine parvient à convaincre l'inspecteur Lerois de l'aider à trouver le vrai coupable...
INTERVIEW DE LÉA FAZER, RÉALISATRICE
Léa Fazer, réalisatrice des deux volets Mystère à l’Opéra et Mystère à la Tour Eiffel, nous en dit plus sur cette collection de thrillers historiques. Les deux fictions seront diffusées sur 1ère.
Qu'est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
Les scénarios d'Elsa Marpeau et de Mathieu Missoffe ! Je tournais les pages et je n'en revenais pas. J'ai été enthousiasmée. C'était l'occasion de travailler sur du thriller historique, un genre rare au cinéma. Et c'est difficile de résister quand on vous propose de tourner à la tour Eiffel ou à l'Opéra Garnier avec des héroïnes fortes, modernes, intéressantes. Chaque volet est l'occasion de montrer comment une femme doit mener une enquête pour sauver sa vie et la transformation qui s'opère en elle.
Étiez-vous pressentie pour réaliser deux volets de la collection ?
Oui, c'était la proposition. J'avoue que cela m'a un peu effrayée et que j'ai demandé à n'en réaliser qu'un... Pendant le tournage, je me suis rendu compte de la chance que j'avais de faire les deux. Cela permettait de proposer un univers cohérent pour les deux volets. Même s'il s'agit de deux films distincts, ils appartiennent à une même collection.
Avez-vous participé à la scénarisation et au casting de ces deux épisodes ? On y retrouve un acteur récurrent dans votre filmographie, Scali Delpeyrat...
Je n'ai pas écrit une ligne, mais j’ai apporté mon point de vue de réalisatrice. Elsa Marpeau et Mathieu Missoffe ont rebondi sur mes propositions avec leur patte et leur talent. J'ai également participé au casting, sur lequel j'avais un pouvoir de proposition. J'ai pu échanger avec Fanny Rondeau et Sophie Exbrayat qui suivaient le projet à l’époque, et avec le producteur Stéphane Moatti. Nous avions un objectif commun : réunir un beau et fort casting événementiel.
Vous êtes réalisatrice de films de cinéma. Quelles sont les différences lorsque l'on passe à la réalisation d'un téléfilm ?
Il n'y en a pas tant que cela si ce n’est le temps, bien sûr. Tous les délais de fabrication sont divisés par deux. Voici un exemple que je peux donner de mon expérience : au cinéma, si un comédien ne connaît pas son texte, on tourne jusqu'à ce qu'il y arrive. Et on perd beaucoup de temps. À la télévision, on le met de dos et on le double en post-production… ou on coupe la scène.
Que pouvez-vous nous dire de plus sur Mystère à l'Opéra ?
Mystère à l'Opéra nous plonge dans les coulisses de Garnier le temps de la création de Carmen, des répétitions à la première, en faisant vivre cette ruche composée des ouvreuses, des habilleuses, des régisseurs, des chanteuses... Mais on est surtout entraîné dans une histoire de rivalité mère/fille, incarnée par Pauline Cheviller et Mathilda May.
Téléfilm français
Genre Thriller historique
Durée 89 min
Année 2017
Réalisation Léa Fazer
Scénario, adaptation et dialogues Elsa Marpeau et Mathieu Missoffe
Production Thalie Images
Avec Mathilda May, Pauline Cheviller, Antoine Duléry, Hugo Becker, Anne Benoît, Frédéric Bouraly, Lionnel Astier...