Botswana, intense et sauvage

Rien de tel que de survoler le delta de l’Okavango en petit avion pour prendre la mesure de son étendue : 11 milliards de mètres cubes d’eau. Au Botswana, que le désert du Kalahari recouvre à près de 70 %, cette immense zone alluviale représente un territoire d’exception. Bastien, le pilote qui sert de taxi à Jérôme tout au long de son voyage, le dépose pour une première étape au Macatoo Camp. Notre globe-trotteur y fait l’expérience d’un safari à cheval. Avec Bongwe, son guide, il chevauche au milieu des animaux sauvages, qui évoluent en toute liberté depuis qu’en 2014 toute forme de chasse a été interdite au Botswana. Le zèbre, « un des symboles présents sur les armoiries du pays avec la défense d’éléphant », l’enchante particulièrement. Encore plus impressionnants sont les fameux « big five », mammifères très dangereux que sont les buffles, les éléphants, les lions, les léopards et les rhinocéros.

Au plus près de la faune sauvage

Deuxième étape à Maun, la capitale touristique, où Jérôme rencontre Germain, le chef français du restaurant French Connection, soucieux de transmettre son savoir aux plus jeunes. Puis il embarque à bord de la voiture du guide botswanais Johnny Ramsden, pour un safari en compagnie de jeunes étudiantes, à la découverte de la réserve de Moremi, où ils vont croiser la route, pour leur plus grand plaisir, de nombreux impalas, zèbres, kudus, buffles, girafes, éléphants, phacochères… Émotions assurées avec les lions, les crocodiles et les hippopotames ! « Le Botswana, à la différence de nombreux pays, a fait beaucoup de progrès pour la préservation. À peu près 40 % de la surface du pays est dédié à des lieux de préservation. Mais il y a des espèces menacées : les rhinocéros par exemple… » Dernière expédition au plus près de la faune sauvage avec le photographe David Murray.

Ces « échappées belles » permettent de découvrir également l’importance symbolique de la pluie au Botswana ; de suivre la chronique d’un village dans le désert de sel ; de rencontrer une spécialiste britannique des éléphants ; puis, à Gaborone, la capitale, d’observer la jeune génération grâce à deux stylistes et un groupe de heavy metal ; et enfin de s’intéresser de près à la politique de protection de la faune sauvage.

Anne-Laure Fournier