En envisageant d’augmenter le temps de travail de ses salariés de Vesoul de 33 minutes par jour, sans hausse proportionnelle du salaire, la direction de PSA profite des ordonnances Macron pour remettre en cause les 35 heures. Est-ce justifié ? Salvateur ? Choquant ? On en débat dans Dimanche en Politique.
7,8% de temps de travail en plus contre 2,8% d'augmentation de salaire.
Voilà la proposition de la direction de PSA à ses salariés de Vesoul. Une remise en cause des 35 heures, indispensable pour "garantir l'avenir du site" selon les dirigeants du groupe automobile. Vesoul est le centre mondial des pièces détachées de PSA, un secteur très concurrentiel.
- Les salariés peuvent-ils se permettre de travailler plus sans gagner vraiment plus ?
- Un accord local gagnant-gagnant est-il envisageable ?
- Le gouvernement actuel va-t-il abattre définitivement les 35 heures, un totem de gauche ?
Pour en débattre, Jérémy Chevreuil recevra sur le plateau :
- Jean-Paul Guy, délégué syndical CFTC à PSA Vesoul
- Alain Chrétien, maire de Vesoul (Agir-La droite constructive)
- Martial Bourquin, sénateur du Doubs (Parti socialiste)
- Le Medef Franche-Comté et l'UIMM ont également été sollicités.
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