Pêcheurs sur la mer d'Aral
Thalassa

Et si on sauvait la mer !

Magazine - Inédit - Vendredi 17 juin à 20.55

Maltraité en permanence par les hommes, cet élément naturel est en péril depuis des décennies, malgré les signaux d’alerte des scientifiques et des écologistes. Pour ce nouveau numéro, « Thalassa » met en lumière l’investissement et l’action d’hommes et de femmes mobilisés pour sauver la mer. Et ça marche !

L’une des actions les plus spectaculaires pour sauver la mer est à chercher du côté de la mer d’Aral. Oui, celle-là même qui n’avait plus de mer que le nom, tant le sol s’était asséché, laissant place au sel et au sable à perte de vue. On se souvient tous de cette célèbre photo d’un vieux navire rouillé enfoui dans le sable, illustrant cette grande catastrophe écologique de ces dernières années.

Aujourd’hui, la mer d’Aral renaît ! En effet, grâce à l’action d’ingénieurs kazakhs, l’eau est revenue. Et l’espoir aussi. Vingt ans après, l’équipe de Thalassa est repartie sur les terres kazakhes, aux côtés d’Aïsulu, une jeune femme de 32 ans que l’équipe avait suivie quand elle en avait 12. Tant de choses ont changé aux yeux de la jeune femme qui n’était pas revenue dans son village depuis des années ! Premier choc visuel et olfactif : elle foule un sol paré de couleurs, de verdure et sent l’odeur de la mer, l’humidité de l’air. « Tout est nouveau pour moi, et pourtant tout me semble familier », Aïsulu ne retrouve plus le terrain vague où elle jouait quand elle était petite, parmi les navires échoués. Moment émouvant pour elle qui n’avait connu jusque-là qu’un sol aride à des kilomètres à la ronde et qui découvre pour la première fois des pêcheurs.

Depuis le retour de la mer, les villages renaissent à la vie : beaucoup d’habitants sont revenus dans leur village pour vivre de la pêche, qui connaît un essor retentissant.

Comment une mer peut-elle réapparaître ? Tout simplement grâce à l’ingéniosité de quelques personnes qui ont eu l’idée de construire une digue et un barrage permettant de retenir les eaux du fleuve qui se jettent dans la mer au nord, de leur éviter de se disperser et de s’évaporer dans le désert. Une idée qui a payé et qui a fait revivre un élément naturel en perdition.

Le sujet sur la mer d’Aral est spectaculaire. En effet, Thalassa rediffuse le reportage de l’époque dans son intégralité et le reportage actuel afin de mieux saisir les changements édifiants : le bouleversement écologique est visuellement incroyable. À cause de l’action de l’homme, une mer a disparu. Grâce à l’action de l’homme, une mer renaît…

Thalassa, dans ce numéro, suit des héros anonymes (scientifiques, écologistes, bénévoles…) qui œuvrent chaque jour pour sauver la mer et redonner espoir à tous ceux qui en vivent.

 

Mona Guerre

Magazine.

Proposé et présenté par Georges Pernoud.

Produit par France 3

Reportages France 3/Thalassa de Isabelle Moeglin et Stephan Poulle.

Sauver la mer ? Il serait peut-être temps… Entre bons sentiments et réalités, Thalassa part à la rencontre de celles et ceux qui s’activent sur le terrain. Ils sont scientifiques, pêcheurs, ou bénévoles. Ils habitent au Belize, en France ou en Asie centrale. Ils ont décidé de prendre leur destin en main.

 

 

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