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Considérée comme l’une des meilleures portraitistes de son temps, Élisabeth Vigée Le Brun est surtout connue pour avoir été la peintre officielle de la reine Marie-Antoinette. Portrait d’une femme libre.
Née en 1755, Louise Élisabeth Vigée découvre la peinture auprès de son père, portraitiste et pastelliste. Après la mort de ce dernier, elle devient peintre professionnelle à 14 ans. Grâce à son talent, elle se crée rapidement une clientèle d’artistes, de bourgeois et de nobles. En 1776, elle épouse le restaurateur de tableaux et marchand d’art Jean-Baptiste Le Brun et découvre le génie de Rubens, lors d’un séjour à Anvers. « Rentrée en France, Élisabeth peint un autoportrait. C’est l’un de ses plus beaux tableaux, souligne Joseph Baillio, historien de l’art et spécialiste de l’artiste. Le premier sur bois. Elle est extrêmement douée pour les glacis et est ici au sommet de son art. »
Une portraitiste d’exception
Sa carrière prend un tournant décisif en 1778, quand Marie-Antoinette devient son modèle. « Élisabeth a ce talent d’adoucir les défauts physiques de la reine pour créer une image qui, dix ans après, est celle d’une femme d’une très grande beauté, mais qui ne correspond plus du tout à la réalité », remarque Xavier Salmon, directeur du département des Arts graphiques au musée du Louvre. Appuyée par sa protection royale, l’ambitieuse artiste parvient même à entrer, en 1783, à l’Académie de peinture, qui lui permet d’exposer au Salon officiel, où peu de femmes sont présentes.
Mais la détestable réputation de la reine rejaillit bientôt sur sa portraitiste et, dès les premières heures de la Révolution, Élisabeth Vigée Le Brun choisit de fuir la France. Un exil qui va durer plus de douze ans et pendant lequel elle découvre Florence, Rome, Naples, Vienne, Saint-Pétersbourg, où elle continue de portraiturer une clientèle fortunée. De retour à Paris en 1802, cette royaliste convaincue retrouve un pays qu’elle ne reconnaît plus. Basé sur ses Mémoires et alternant scènes de fiction et témoignages d’experts, ce film retrace l’extraordinaire destin de cette femme indépendante qui réalisa plus de 660 portraits.
Amandine Deroubaix
Documentaire-fiction
Durée 52’
Auteurs Jean-Frédéric Thibault et Arnaud Xainte
Réalisation Arnaud Xainte
Production Illégitime Défense / Méroé Films / Arte France / RMN-Grand Palais / Musée des Beaux-Arts du Canada / Minimum Fax Media, avec la participation de France Télévisions, la RTBF et TV5 Monde
Année 2015