Tyrant

Barry ne tarde pas à se trouver mêlé malgré lui aux traîtrises politiques nationales et familiales qu’il avait connues plus jeune. Quand son frère Jamal, un homme en proie à des troubles émotionnels, prend la présidence du pays, il propose à Barry un poste-clé au sein de son gouvernement. Barry y voit l’occasion d’instaurer de nouveaux droits humanitaires dans son pays natal. Il décide de rester et conseille à sa famille de rentrer sans lui aux États-Unis. Mais il apparaît rapidement qu’Abuddin ne sera jamais libre tant que le pays restera sous le joug de Jamal... Alors Barry fomente un coup d’État avec plusieurs membres du gouvernement américain. Quand leur complot échoue, Barry est condamné à la peine capitale…

Cependant, Jamal ne tient pas à être directement responsable de la mort de son frère. Il met en scène une fausse exécution et le relâche dans le désert, où il est secouru par une famille de Bédouins. La générosité que la famille lui témoigne et la forte attirance qu’il développe pour la matriarche, la jeune et belle Daliyah, renforcent sa détermination à renverser le régime corrompu d’Al-Fayeed. Sous le pseudonyme de Khalil, Barry prend part à l’insurrection et ne tarde pas à devenir à la fois un leader et un symbole d’espoir. Au palais, Leila, l’épouse de Jamal, conspire elle aussi en secret contre son mari depuis un moment. Aux côtés de la Ligue arabe, elle œuvre à destituer Jamal afin d’assurer un avenir à son fils Ahmed.

La famille s’unit lorsqu’Abuddin devient la cible des forces du Califat. Jamal forme une alliance improbable avec le mystérieux « Khalil » pour stopper l’attaque menée par Ihab Rashid, un opposant de longue date au régime d’Al-Fayeed. Ensemble, ils repoussent les envahisseurs du Califat. Des retrouvailles ont lieu entre Barry et sa famille, encore sous le choc. Alors que Jamal prononce les premiers mots de son discours de victoire, sa belle-fille, Nusrat, qu’il avait agressée sexuellement lors de sa nuit de noces, lui tire dessus. Le sort de Jamal demeure incertain, et le futur d’Abuddin est, une fois de plus, entre les mains de Barry.

Devenu président par intérim, il entreprend de refonder Abuddin. Le pays sera gouverné par le peuple et pour le peuple. Barry commence par organiser une élection présidentielle afin de désigner son remplaçant. Mais la nation se méfie des Al-Fayeed, et voit en Barry un Américain, deux obstacles difficilement surmontables. Le soutien qu’il reçoit  du général américain William Cogswell, un homme qui a croisé Leila par le passé, risque de jeter de l’huile sur le feu...