Les couleurs de la liberté

Deux femmes d’origines et de classes sociales opposées aspirent néanmoins au même rêve, celui de s’affranchir du joug social imposé au début du XX^e siècle. Isabel est courageuse et idéaliste. Elle travaille comme domestique au service d’une vieille dame française qui lui a appris la langue de Molière et les bonnes manières. Elle est la fille d’Afonso, un ancien esclave. Lors d’une fête, elle croise le chemin de Zé Maria, un homme travailleur qui cache un secret et pratique la capoeira, un art martial illégal qu’il espère voir légalisé.

Laura, quant à elle, est la fille d’anciens cultivateurs de café. L’opulence et le confort dans lesquels elle a grandi ne l’impressionnent pas. Ayant fait des études, elle prend plaisir à enseigner. Sa mère ne comprend pas ses élans révolutionnaires et espère que ses fiançailles avec Edgar lui permettront de s’élever socialement.  Edgar est un jeune homme de bonne famille qui a poursuivi ses études au Portugal afin de succéder à son père, le sénateur rusé Bonifácio.

Les destins d’Isabel et Laura vont se croiser dans une église. Alors que Laura s’interroge sur son avenir aux côtés d’Edgar, Isabel attend avec impatience Zé Maria au pied de l’autel. Malheureusement, l’adepte de la capoeira s’interpose lors d’une bagarre et se retrouve derrière les barreaux… Ce moment difficile pour chacune d’elle fait naître une grande solidarité et marque le début d’une forte amitié. Les différences sociales auraient bien pu empêcher les deux jeunes femmes de se rencontrer, mais la vie en a décidé autrement pour ces deux romantiques unies par un même rêve : la conquête de l’amour et de la liberté.