Temps fort
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Partout en France, les fermetures de services d’urgence, de chirurgie et de maternités se multiplient. Trop petites, ces structures ne seraient pas en mesure d’assurer des soins de qualité. Cet argument de la sécurité est-il indiscutable ? À terme, tous les hôpitaux ruraux sont-ils condamnés ? Le film « Petits hôpitaux : dernier acte ? » ouvre le débat, poursuivi en plateau avec Marina Carrère d’Encausse, Michel Cymes et Benoît Thevenet.
Difficile de savoir précisément combien d’hôpitaux et de maternités en zone rurale ont mis la clé sous la porte depuis une quinzaine d’années. Mais la conséquence est toujours la même : les patients doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour avoir accès aux soins. Un allongement des distances qui n’est pas sans risque, en cas d’urgence. Dans cette politique de restructuration, ce sont les maternités qui ont été le plus touchées : depuis le milieu des années 1970, deux tiers d’entre elles ont fermé.
Pour qu’un hôpital ait l’autorisation de fonctionner, les autorités sanitaires ont décrété qu’il devait réaliser chaque année un nombre minimal d’actes : 2 101 opérations chirurgicales, 300 accouchements et 10 000 passages aux urgences. En dessous de ces seuils, la sécurité des patients ne serait plus garantie. Peut-on, ou doit-on, opposer proximité et sécurité, quantité de soins et qualité ? N’est-on pas allé trop loin ? La disparition des hôpitaux et des maternités de proximité est-elle l’assurance d’une meilleure sécurité des soins ou la marque d’un désengagement de l’État ? Le Dr Sylvie Baqué, médecin urgentiste au centre hospitalier Ariège-Couserans, à Saint-Girons, pose le diagnostic : « Si l’on supprime ces petits hôpitaux relais, on accepte — et ça c’est une décision politique — de laisser une population certes pas très dense, relativement âgée, à une distance d’un hôpital qui est incompatible avec des soins de premier secours, et donc on accepte une surmortalité chez ces gens-là, et ça pose un vrai problème de santé publique. »
Camille Flocon
Magazine
Durée 50 min
Présentation Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes, avec la participation de Benoît Thevenet
Réalisation Bernard Faroux
Production Pulsations, avec la participation de France Télévisions
Documentaire : « Petits hôpitaux : dernier acte ? »
Durée 52 min
Réalisation Claire Feinstein
Production Pulsations, avec la participation de France Télévisions
Année 2016
allodocteurs.fr/enquete-de-sante.asp
#santef5