Communiqué de presse
Avec ses 118 îles au cœur du Pacifique Sud et une zone maritime vaste comme l'Europe, la Polynésie française est en première ligne pour la préservation des océans. Ses eaux, d'une exceptionnelle biodiversité, sont essentielles pour le territoire et son économie. Mais, depuis une trentaine d'années, l'urbanisation, la surpêche ou encore la pollution sont autant de menaces qui pèsent sur l'archipel.
Pour endiguer l'accélération de ces phénomènes, la Polynésie tente de s'adapter. Son président, Édouard Fritch, a annoncé en février 2022 le lancement du projet « Grand mur bleu du Pacifique », une aire marine protégée de 500 000 km2 dans les îles Australes, finalisé d'ici à 2030.
En parallèle, des initiatives sont menées par la population et les acteurs locaux. Certaines communes ont par exemple décidé de réinstaurer une pratique ancestrale tombée en désuétude pendant des décennies, le rahui, destiné à établir des zones interdites d’accès temporairement pour favoriser la régénération de la vie marine.
Comme de nombreux Polynésiens, Jason Man Sang, militant écologiste, a pris conscience qu'il était urgent de faire évoluer les comportements en matière d'environnement. Son attachement pour son territoire a poussé ce formateur en agroécologie et permaculture, président de l’association Nana sac plastique et vice-président de la Fédération des associations de protection de l'environnement Te Ora Naho, à fonder en 2022 un éco-lieu pour développer et partager des pratiques responsables. Pendant une année, les caméras l'ont suivi dans son combat au quotidien.
Dans le cadre de la mobilisation de France Télévisions pour la protection de l'environnement, le pôle Outre-mer vous invite à découvrir le portrait d'un héros des temps modernes à travers un documentaire événement de 26 minutes sur La1ere.fr et l'ensemble des antennes du Réseau des 1ère.