Les 100 lieux qu’il faut voir

Forteresses médiévales, ouvrages d’art, cultures traditionnelles : le Cantal regorge de trésors architecturaux, naturels ou gastronomiques. En compagnie du maire de Mandailles, Philippe Fabre, de la guide bénévole Sophie Martin et de l’ancien journaliste Benoît Parret, les Cantaliens dévoilent les beautés et les secrets de leur région dominée par le massif volcanique qui lui a donné son nom.

Depuis Aurillac, la capitale du département, Philippe Fabre part à la découverte du château de Pesteils, au-dessus de la vallée de Cère, où fut tourné L’Éternel Retour, le film de Jean Cocteau avec Jean Marais. Sur les hauts plateaux, il s’intéresse à la culture traditionnelle de la gentiane, l’« or jaune », dont on tire une liqueur, puis à la fabrication de parapluies de berger réputés pour leur solidité. Avant de goûter avec délices au chou farci et à la truffade !

Dans le pays de Salers, l’histoire de la cité médiévale passionne Sophie Martin. Sur les flancs du massif du Cantal, elle rencontre un éleveur de vaches, les « petites taches de rousseur de l’Auvergne », et un producteur de fromages. L’ascension du puy Mary, à 1 783 mètres d’altitude, en compagnie d’un géologue, lui permet de mieux comprendre l’histoire volcanique de la région. Construite en 1430, la forteresse d’Anjony recèle quelques merveilles de l’art médiéval.

À l’est, sur le plateau de la Planèze, Benoît Parret s’envole en ULM avec un ornithologue qui élève des oies bernaches, oiseaux migrateurs qui l’accompagnent en vol. Sur cette terre volcanique très fertile, à 1 000 mètres d’altitude, on a relancé la culture ancestrale de la lentille blonde. Puis l’ancien journaliste visite la ville de Saint-Flour, le village de Chaudes-Aigues et termine cette découverte du Cantal sur le viaduc de Garabit, ouvrage d’art construit à la fin du XIX^e siècle par Gustave Eiffel, à l’époque le plus haut du monde.

Anne-Laure Fournier