THE CALEDONIAN WAR
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THE CALEDONIAN WAR

Version 52 minutes
Documentaire - Mardi 1er mai 2018 à 20h00 - Sur NC la 1ère

En 1940, avant l’arrivée des forces alliées, la Nouvelle-Calédonie compte 55 000 habitants. À partir du 12 Mars 1942, et durant les trois années qui vont suivre, un million de soldats vont transiter par l’archipel calédonien. Un million d’hommes et de femmes qui arrivent avec armes et bagages, avec leur culture, leur mode de vie, leur technologie ; c’est le « Way of life » de l’Amérique des années 40 qui débarque.

Marie se souvient…
Jeune calédonienne alors âgée de vingt ans, elle voit sa vie bouleversée par l’arrivée des troupes américaines en Nouvelle-Calédonie, ce 12 mars 1942.
Plus rien ne sera comme avant.
Elle tombe amoureuse d’un jeune pilote de l’US Air Force, Arthur.
Ils vont vivre leur idylle sur fond de guerre, une guerre de grande ampleur, meurtrière ; la guerre du Pacifique.
Recrutée comme infirmière dans la « Red Cross », elle va vivre cette guerre sur cette base arrière qui accueille les blessés revenant du front.
Elle va vivre aussi les mutations de cet archipel calédonien, où le choc des cultures, entre la petite colonie française du bout du monde et le « way of life » américain des années 40, est vécu comme un bond dans le futur.

Marie nous raconte cette histoire, son histoire…

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THE CALEDONIAN WAR – LE CHOIX DU DOCUMENTAIRE FICTION

Le film repose en grande partie sur la fiction, avec une référence archives filmées qui servent de transitions.
La proportion plus importante de la partie fiction est un parti pris qui repose sur le besoin, selon nous, de donner un visage à cette histoire, tant pour les alliés que pour la population calédonienne qui va être entraînée dans la tourmente de la guerre.

Au travers de personnages clé, dont les histoires personnelles seront traitées de manières croisées, l’objectif est de faire « sentir » cette période hors normes, cette époque de mutation sociétale, avec ses apports et ses évolutions parfois brutales, souvent salutaires, et toujours positivement ressenties.La fiction fixe le cadre illustratif du propos, soutenue par la narration de Marie à cheval entre les épisodes scénarisés et les images d’archives.
Le scénario tient compte de ces éléments d’archives pour permettre une transition naturelle entre les deux modes d’expression.

THE CALEDONIAN WAR

Coproduction :

Néo productions (Nouvelle-Calédonie)
Grand Angle Productions (France)
Canal Calédonie (Nouvelle-Calédonie)
Canal Overseas Productions (France)

Avec la participation :

De la Province Sud de Nouvelle-Calédonie
De la Province Nord de Nouvelle-Calédonie
Du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie – Coopération régionale
De la ville de Nouméa
Du centre National de la Cinématographie

Partenaire du film :

L’Association Témoignage d’un Passé
Auteur et réalisateur : Jacques-Olivier Trompas
Responsable de production (pour Néo productions) : Dalia Cordeiro

The caledonian warAu lendemain de l’ « Appel du 18 juin », l’outremer français va se retrouver confronté à un choix décisif : rejoindre la France libre du Général De Gaulle ou rester sous l’autorité de Vichy.
À 20 000 kilomètres de la métropole, en Nouvelle-Calédonie, c’est dès le 19 septembre 1940 que ce petit territoire de 55 000 âmes se rallie à la croix de Lorraine. 
Ses enfants participeront au bataillon du Pacifique et se retrouveront face aux chars allemands de Rommel dans le désert libyen, ainsi que sur d’autres fronts européens.
Mais le 7 décembre 1941, l’attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor par l’aviation japonaise sonne la mondialisation du conflit avec l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique.
En peu de temps, pour les calédoniens, le front de la guerre mondiale arrive à leur porte, aux îles Salomon.
Les alliés, dans l’urgence, prennent la décision de faire de la Nouvelle-Calédonie la base arrière de la reconquête des îles du Pacifique contre l’envahisseur nippon, c’est la conférence « Arcadie » du 24 décembre 1941.
Dès lors, ce petit morceau de France va accueillir les troupes américaines, australiennes et Néo-zélandaises qui vont combattre l’empire du soleil levant. 
Les calédoniens vont participer à cette lutte, avec leurs moyens. 

Un million de soldats vont transiter par la Nouvelle-Calédonie entre 1942 et 1946, induisant une véritable modification structurelle pour cette colonie française.
C’est cette histoire que raconte le documentaire-fiction « THE CALEDONIAN WAR »…

SYNOPSIS DE LA PARTIE FICTION

Marie est une jeune calédonienne de 25 ans.
Ce 12 mars 1942, comme beaucoup de calédoniens, elle assiste stupéfaite au débarquement des 17 000 hommes de la « Task Force », première partie du contingent allié qui prend position pour repousser l’invasion nippone.
C’est un bouleversement sans précédent qui s’annonce sur cette petite île française du Pacifique Sud.
Mais pour elle, les trois années qui vont suivre vont aussi modifier sa vie à tout jamais…
Volontaire, elle s’engage comme infirmière dans la « RED CROSS », qui a la charge de remettre sur pied les soldats qui reviennent du front.
Elle va découvrir la souffrance de la guerre, la valeur de chaque vie, et l’amour…

« THE CALEDONIAN WAR », un titre anglais pour une histoire française

À Washington, aux archives de la N.A.R.A. (National Archives and Records Administration), les évènements se déroulant dans le Pacifique sud-ouest pendant la seconde guerre mondiale sont classés sous l’intitulé : « THE CALEDONIAN WAR ».
Pourtant, la Nouvelle-Calédonie n’a pas été directement touchée par les batailles navales, aériennes et terrestres qui ont marqué cette période de la Guerre du Pacifique.
Mais sa position stratégique en a fait, pour les alliés, la base militaire principale du conflit, un point de départ pour la flotte et l’aviation qui mirent fin à la progression des armées nippones vers l’Australie, permettant de reconquérir, île par île, cette zone envahie par l’« Empire du Soleil levant ». 
Le choix du titre est fait en hommage aux troupes alliées qui, au travers de leurs archives, gardent vivante cette période de la guerre du Pacifique. 
À contrario, les archives françaises font peu état de cette histoire, sans doute à cause de l’éloignement de cette terre française.