Empathique et pétillante, maladroite et débordée, Marjorie revient pour aider les mal-aimés. Une comédie romantique et drôle écrite et réalisée par Ivan Calbérac avec Anne Charrier. Premier cœur à sauver, celui de Bruno Solo.
Qui est Marjorie ? Dans les premiers épisodes de la série, on découvrait une belle quadra, divorcée et élevant à Toulouse une fille que l’adolescence avait transformée en enragée. Psychologue en entreprise, Marjorie était devenue à son insu conseillère en séduction, suite à la tentative de suicide d’un homme désespérément seul.
« En quelques mots, précise Anne Charrier, Marjorie est sensible, empathique, sympathique, gauche, loufoque et sincère. Elle ne sait pas dire non et c’est une très mauvaise menteuse. Elle est encore très naïve et enfantine, avec ses fameuses devises qu’elle répète à l’envi, selon la méthode Coué. Elle arrive très bien à soigner les autres, mais elle n’a pas encore vraiment mis de mots sur ses propres blessures. Je pense qu’elle ressent une tristesse intérieure, mais qu’elle a l’élégance de sourire à la vie. »
Si la série met en scène parfois la dureté des rapports sociaux et humains, elle reste avant tout une comédie, comme l’explique son créateur Ivan Calbérac : « Marjorie est née de l’envie d’importer le genre de la comédie romantique à la télévision, à travers un personnage haut en couleur, qui serait bien plus qu’un coach : une femme pleine d’empathie pour ses contemporains, de maladresse aussi. Une mère de famille divorcée, un peu débordée, qui secourt les autres, sans jamais parvenir à s’aider elle-même. Nous avons donc imaginé, avec mes producteurs et le service de la fiction de France 2, de proposer au spectateur un rendez-vous ludique et émouvant. Celui-ci retracerait à chaque fois l’itinéraire d’un protagoniste, accompagné par Marjorie, dans sa recherche de l’amour, processus qui passe finalement toujours par la reconquête de soi-même. » Le personnage joué par Bruno Solo parviendra-t-il à faire un travail sur soi pour renouer avec la vie et l'amour ?
Résumé
Grégoire a la quarantaine et presque autant de kilos en trop. À la médiathèque où il travaille, il a appris à déployer des trésors de gentillesse et de serviabilité pour mieux faire oublier un physique qu’il exècre. Seulement, le jour où il a un malaise cardiaque, le constat est sans appel : s’il ne maigrit pas, son espérance de vie est compromise. Maigrir ? Impossible : Grégoire a déjà vu tous les diététiciens de Marseille. Mais c’est vers un psychologue que l’envoie cette fois son médecin. Ça tombe bien, il vient de faire connaissance avec Marjorie.
Grégoire se déteste-t-il parce qu’il est gros ou grossit-il parce qu’il se déteste ? Voilà comment Marjorie résume la question. Et c’est à ce titre qu’elle entreprend avec Grégoire un travail sur son rapport au corps. Massé, défié au judo, l’homme semble mal supporter le contact. Et amoureusement ? Grégoire est au point mort. Il est secrètement séduit par Valérie, la bombe de la médiathèque qui fait tourner la tête aux hommes, mais peut-être que l’amour, le vrai est ailleurs. Du côté de Djamila, sans doute, sa meilleure amie, celle qu’il n’a jamais regardée sous un autre angle que celui de la tendre camaraderie.
C’est en le poussant à exprimer ses angoisses aussi fort que ses envies que Marjorie va parvenir à libérer Grégoire d’un traumatisme d’enfant. Par le slam d’abord, mais aussi par un travail thérapeutique. Car pour s’alléger de ses kilos, Grégoire doit accepter d’avancer à découvert, sans armure.
Une série créée par Ivan Calbérac
Dialogues : Ivan Calbérac
Une production K’ien Productions – David Kodsi et Johanne Rigoulot
Avec la participation de France 2, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, de TV5 Monde et la RTS
Distribution : 100 % distribution
Conseillère de programmes fiction France 2 : France Camus
Directeur de l’unité de programmes fiction France 2 : Thierry Sorel
Avec Anne Charrier (Marjorie), Bruno Solo (Grégoire), Valérie Karsenti (Claire), François Vincentelli (Thibault), Évelyne El Garby Klaï (Djamila), Mathilde Roch (Clémence), Jeanne Bournaud (Valérie).