DES RACINES ET DES AILES : La Pyramide du Louvre fête ses 30 ans !
DES RACINES ET DES AILES

DES RACINES ET DES AILES : La Pyramide du Louvre fête ses 30 ans !

Magazine - Mercredi 17 avril 2019 à 21.30 - Sur Réunion la 1ère

Le plus grand musée du monde, qui a battu son record d’affluence en 2018 avec plus de 10 millions de visiteurs, célèbre les trente ans de sa pyramide, conçue par l’architecte Pei. Pour célébrer cet anniversaire, Carole Gaessler nous emmène dans la salle de « la Joconde » puis dans le département des Antiquités égyptiennes.

Une Pyramide au cœur du Palais

La Pyramide, porte d’entrée du musée du Louvre, est un défi à elle seule.

Défi technique, d’abord : 95 tonnes d’acier, 105 tonnes d’aluminium, plus de 600 losanges de verre, 21 mètres de hauteur, 1 000 m2 de surface à la base…

Défi architectural, ensuite. La construction de cette œuvre a suscité controverses et polémiques au cours des années 1980.

Grâce à de nombreuses images d’archives, nous allons  restituer cette épopée mouvementée. Aujourd’hui, la Pyramide attire les visiteurs, tout autant que la Joconde ou la Vénus de Milo.

Bien avant la Pyramide, au cours des siècles, le Louvre a été un lieu d’audace, d’ambition et d’innovations. Des images 3D spectaculaires nous permettent de revivre cette grande histoire, qui porte l’empreinte des souverains français.

En bordure de Seine, Sophie Picot, spécialiste de l’histoire du Louvre, nous invite dans la Grande Galerie. Cette aile monumentale, voulue par Henri IV, est une prouesse architecturale dans la France de la Renaissance, avec ses 460 mètres de long. Aujourd’hui, elle abrite les plus belles peintures italiennes.

Néguine Matthieu, conservatrice, nous emmène dans la salle des Cariatides, pour admirer  quelques chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection Borghèse. Lorsqu’il acquiert cette collection, Napoléon Ier souhaite que le Louvre devienne une vitrine du pouvoir et du rayonnement de la France.L’art et la politique sont désormais liés.

Enfin, nous aurons le privilège de grimper sur les toits du Louvre. Cette vaste perspective sur les bâtiments témoigne de l’ambition de Napoléon III, qui agrandit et enrichit le Palais.

Des images inédites, tournées avec un drone, nous permettent d’approcher le décor sculpté à la gloire de l’Empereur. À cette époque, le Palais permet à Napoléon III d’affirmer sa filiation avec les grands rois de France.

Un film de Jacques Plaisant et Josselin Billot.

 

Le Louvre de l’intérieur

Le mardi, jour de fermeture au public, est pourtant le jour le plus actif au musée du Louvre.

Dans la salle de « la Joconde », une équipe prépare une opération d’une ampleur inédite. Avant le grand lifting que va subir cette salle, il faut protéger le chef-d’œuvre de Véronèse, « Les Noces de Cana ». Un tableau aux proportions démesurées : près de 7 mètres de hauteur sur 10 mètres de longueur. Il va falloir le décadrer sur place et le bâcher : une mission délicate. Au petit matin, toutes les œuvres de la salle sont dissimulées, seule Mona Lisa offre encore son sourire légendaire aux visiteurs du musée.

Nous assistons au grand dépoussiérage annuel des objets d’art des collections royales du XVIIIe siècle. Les restaurateurs ont 48 heures pour traquer l’ennemi le plus redoutable du mobilier ancien : la poussière ! Elle altère les matériaux et peut être un facteur de développement fongique. Des meubles aussi précieux que le bureau de Louis XVI ou le secrétaire personnel de Marie-Antoinette passent entre leurs mains expertes.

52 pompiers se relaient 24 heures sur 24 pour veiller sur le palais. Avec l’une de leurs équipes, nous découvrons les passages secrets qui mènent dans l’envers du décor. Lors d’un exercice exceptionnel, ces pompiers pas comme les autres s’entraînent au sauvetage des œuvres du département des antiquités grecques, étrusques et romaines.

Nous suivons le déplacement spectaculaire du vase de Thomir. Un mastodonte de deux mètres de haut et d’une demi-tonne en bronze et porcelaine de Sèvres. Placé en réserve depuis quatre ans sur un palier d’escalier, il va retrouver la lumière, mais, pour cela, il va devoir parcourir près d’un kilomètre dans les salles du musée… et arriver entier !

À l’extérieur du palais se prépare la prochaine campagne de restauration de l’Arc du Carrousel, érigé à la gloire des victoires de Napoléon Ier. Soumis à l’usure du temps et aux intempéries, il est en très mauvais état. Le Louvre a fait appel au mécénat public pour financer les travaux.

Dans le jardin des Tuileries, véritable musée à ciel ouvert, sont exposées deux cents statues. Elles sont soumises à toutes sortes de dégradation. Ce matin, deux restauratrices vont redonner tout son lustre à une sculpture de Gaston Lachaise réalisée en 1932 : « La Femme debout ».

Un film de Nadia Cleitman, Damien Augeyrolles, Josselin Billot et Raphaël Licandro,

 

Au Soudan, sur la piste des pharaons

Au nord du Soudan, les archéologues du Louvre tentent de décrypter les mystères de la civilisation kouchite. Cette civilisation du Nil est restée pendant des années dans l’ombre de sa grande voisine, l’Égypte pharaonique.

Avec Vincent Rondot, le directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, nous pénétrons dans la nécropole de Méroé, classée par l’UNESCO en 2011. Sur ce site, les rois kouchites ont élevé des pyramides à l’architecture unique.

Sur les murs des temples de Naga, nous découvrons des gravures étonnantes et imposantes. Ici, c’est la mère de Pharaon qui est mise en valeur, plus grande, plus forte que le souverain lui-même.

Elisabeth David, une autre spécialiste du Louvre, travaille, elle, sur l’écriture méroïtique qui, plus d’un siècle après sa découverte, interroge encore les spécialistes.

Non loin de Méroé, l’équipe du Louvre est à l’œuvre sur son site de fouilles. Nous assistons à la repose de béliers qui constituaient l’entrée principale d’un temple dédié au dieu Amon. Un moment très attendu par les Soudanais.

Enfin, plus au nord, l’archéologue Vincent Francigny grimpe au sommet du Djebel Barkal, une montagne sacrée. C’est ici que le grand pharaon Taharqa, qui régna sur les deux terres de l’Egypte et de la Nubie, inscrivit dans la roche les marques de son pouvoir.

Un film de Jacques Plaisant et Corentin Robert.

 

 

 

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une émission présentée par
Carole Gaessler

dirigée par
Patrick Charles

​rédactrice en chef :
Hélène Frandon

réalisée par
Jean-Luc Orabona

​une production France 3

 

 

 

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