LES VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE 2017
Les Victoires de la Musique classique 2018

Nommés et révélations

Découvreuse de talents, la cérémonie des Victoires a permis la découverte, notamment, des sopranos Patricia Petitbon, Julie Fuchs ou Sabine Devieilhe, des solistes Anne Gastinel, violoncelle, Renaud Capuçon, violon, et Gautier Capuçon, violoncelle, Pascal Amoyel, piano… Bon nombre de ces jeunes talents se sont retrouvés ensuite nommés « artiste de l’année »…

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La soirée 

Les nommés et révélations 

 

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Gautier Capuçon © Felix Broede-Erato

Gautier Capuçon, violoncelle

Lucas Debargue © Yann Orhan- Sony Classica

Lucas Debargue, piano

Victor Julien-Laferrière ©  Lyodoh Kaneko

Victor Julien-Laferrière, violoncelle

Sabine Devieilhe, soprano © Piergab

Sabine Devieilhe, soprano

François Le Roux, baryton © Paul Montag

François Le Roux, baryton

Ludovic Tézier, baryton © Cassandre Berthon

Ludovic Tézier, baryton

Karol Beffa © Amélie Tcherniak

Karol Beffa : Le Bateau ivre, pour orchestre symphonique (création)

Bernard Cavanna © steinb

Bernard Cavanna : Geek Bagatelle, pour cœur de smartphones et orchestre (création)

Tristan Murail

Tristan Murail : Sogni, ombre et fumi, pour quatuor à cordes (création)

 

catégories enregistrements

 

Mirages, airs d’opéra et mélodies, Sabine Devieilhe, Alexandre Tharaud, Les Siècles, direction François-Xavier Roth (Erato)

Ravel, Daphnis et Chloé – Ensemble Aedes, Les Siècles, direction François-Xavier Roth (Harmonia Mundi)

Schumann, Intégrale live de l’œuvre pour piano seul – Dana Ciocarlie (La Dolce Volta)

Chloé Briot, soprano

Née en 1987 à Mayenne, Chloé Briot étudie le chant au CNSM de Paris avec Mireille Alcantara, devient lauréate HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en Provence 2014 et remporte le Prix du jeune espoir au concours international de Chant lyrique de l’UFAM. Elle se fait remarquer très tôt dans le rôle-titre de L’Enfant et les sortilèges à Aix, qu’elle interprètera avec le Chicago Symphony Orchestra sous la direction d’Esa Pekka Salonen, et à Paris avec Mikko Franck. Ses derniers engagements la conduisent à Bruxelles et à Amsterdam pour le rôle d’Oberto dans Alcina, à Versailles pour Sémire dans Abaris ou Les Boréades, à Bordeaux pour Elisabeth dans Les Enfants terribles de Philip Glass, à Angers, Nantes et Dijon pour la création de Little Nemo... Elle chantera Le Roi Carotte à l’Opéra de Lille en février 2018 et reprendra Pinocchio à la Monnaie, à Dijon et à Bordeaux en mai. Elle donnera également des concerts avec le Cincinnati Symphony Orchestra et participera au Festival de Glyndebourne avec le rôle d’Yniold de Pelléas et Mélisande pour lequel elle a été unanimement louée par la critique.

     Eva Zaïcik, mezzo-soprano

Née en 1987 à Ivry-sur-Seine, Eva Zaïcik obtient un Master de chant mention « très bien » à l’unanimité au CNSM de Paris. Elle est la « Révélation lyrique » de l’ADAMI 2016. Son univers est celui de la musique baroque et, en 2016, elle se fait remarquer en remplaçant au pied levé Mireille Delunsch dans le rôle-titre de Dido and Aeneas de Purcell à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra royal de Versailles. Elle incarne Messaggiera dans L’Orfeo de Monteverdi et la troisième Dame dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Dijon. Elle fait ses débuts au Royal Albert Hall de Londres lors des BBC Proms avec l’Ensemble Pygmalion dans Vespro della Beata Vergine de Monteverdi, puis elle sera Caliste dans Les Amants magnifiques de Lully avec l’ensemble le Concert Spirituel. En 2017-2018, notamment, elle chante avec les Talents Lyriques et Christophe Rousset, notamment Proserpine dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier et Junon dans Actéon de Charpentier… Elle se produit en récital avec Justin Taylor et son ensemble, le Consort, autour de programmes baroques. Impliquée dans la création contemporaine, elle est Nelly dans Iliade l’amour de Betsy Jolas, crée plusieurs œuvres de Vincent Bouchot et une pièce d’Ahmed Essyad, composée pour elle et le Quatuor Tana.

Sélim Mazari, piano

Né en 1992 à La Garenne-Colombes, Sélim Mazari est diplômé du Conservatoire national supérieur de la musique et de la danse de Paris en 2008 dans la classe de Brigitte Engerer. Il obtient un Master mention « très bien » avec Claire Désert en 2013. Il se perfectionne au Royal College of Music de Londres, à l’Université de musique de Vienne et auprès de grands professeurs tels que Rena Cherechevskaïa, Avedis Kouyoumdjian et Jean-Claude Pennetier. Révélation classique de l’ADAMI 2012, il se produit en récital en France (salle Gaveau, le Festival de La Roque d’Anthéron, le Festival Pablo Casals à Prades, Les Chorégies d’Orange) et à l’étranger, avec notamment l’Orchestre national de France, l’Orchestre Pasdeloup, et collabore à de nombreux projets avec de prestigieux musiciens tels que Yo-Yo Ma (par la fondation Villecroze), Natalia Prischepenko, Markus Schirmer, Olivier Charlier, ainsi que Juliette Hurel et Joséphine Olech avec qui il a enregistré le disque Souvenirs de Hongrie. La fondation SAFRAN lui décerne son Prix en 2014.

Bruno Philippe, violoncelle

Né en 1993 à Perpignan, Bruno Philippe intègre à 13 ans la classe de Raphaël Pidoux au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Il poursuit au CNSM de Paris avec Jérôme Pernoo, puis intègre le Mozarteum de Salzbourg avec Clemens Hagen et la Kronberg Academy dans la classe de Frans Helmerson. Nommé Révélation classique de l’ADAMI 2015, il remporte le Prix pour la Musique de la Fondation Safran en 2016. En 2017, il est lauréat du prestigieux concours Reine Elisabeth de Bruxelles. Il se produit en soliste avec, notamment, le Bayerische Rundfunk, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, à la Kammersaal de la Philharmonie de Berlin, la Cité de la musique, la Halle aux Grains… Après un disque consacré aux sonates de Brahms, il sort en 2017 Beethoven-Schubert avec Tanguy de Williencourt (Harmonia Mundi). Bruno Philippe joue sur un violoncelle de Carlo Tononi prêté par la Beare’s International Violin Society.

Nicolas Ramez, cor

Né en 1994 à Angers, Nicolas Ramez étudie le piano dès l’âge de 5 ans, puis entre au Conservatoire à rayonnement régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand. Il gagne le premier prix du concours Wassermassons « cor petites mains » à 11 ans. En 2011, il obtient le second prix au concours international de Brno dans la catégorie « moins de 20 ans » et en 2016 remporte un 3e prix au concours international de l’ARD de Munich. Admis au CNSM de Paris dans la classe d’André Cazalet, il obtient sa licence avec mention « très bien » à l’unanimité du jury. En 2016, il rentre premier cor solo à l’Orchestre de chambre de Paris puis, en octobre 2017, il devient premier cor solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France. Nicolas Ramez a intégré le programme d’accompagnement de jeunes talents « Génération Spedidam » en 2016 et a été nommé parmi les « Révélations classiques » de l’ADAMI en 2017. Il se produit dans de nombreux festivals tels que « La Folle Journée » à Nantes et au Japon, ou encore « Les Moments musicaux » de La Baule.

Les révélations 2018 © Nathalie Guyon

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