The Other Man

SYNOPSIS
Peter découvre que sa femme Lisa, récemment disparue, a reçu des messages d’un homme dont il n’a jamais soupçonné l’existence. N’écoutant pas les conseils de sa fille Abigail, c’est un Peter blessé et plein de ressentiment qui s’envole pour Milan à la recherche du mystérieux Ralph afin de découvrir la vérité sur cet autre homme...

LA NOUVELLE DE BERNHARD SCHLINK
L’auteur allemand Bernhard Schlink est mondialement connu pour son best-seller The Reader (Le Liseur), aujourd’hui adapté au cinéma avec Kate Winslet dans le rôle-titre (Oscar de la Meilleure Actrice cette année). The Other Man (L’Autre) est une nouvelle issue du recueil Flights of Love (Amours en fuite) édité en France aux Éditions Gallimard, collections « Du monde entier » et « Folio ».

L’ADAPTATION AU CINÉMA
« La nouvelle se déroule en Allemagne, et les deux personnages principaux sont plus âgés que dans le film. Elle est musicienne dans un orchestre. Son mari découvre des lettres de son amant. Voilà les éléments principaux que j’ai modifiés dans mon script. Mais seulement de façon à rendre le film un peu plus moderne. Si une femme a aujourd’hui une aventure, elle va plutôt écrire des e-mails, non ?
Cette femme devait aussi avoir un métier qui puisse l’amener à être souvent en déplacement. L’univers de la mode semblait coller à cela. J’ai par contre conservé le lac de Côme. C’est probablement l’endroit le pus romantique au monde.
Tous les thèmes développés dans la nouvelle me touchaient. L’amour, la trahison et le pardon. Mais au-delà de cela, découvrir quelqu’un, découvrir des choses peu plaisantes à propos de cette personne que vous avez cru connaître toute votre vie, pour finalement comprendre qu’il est possible d’aimer la part d’ombre de cette personne autant que sa part de lumière.
J’en ai alors tiré une première version que j’ai envoyé à Charles Woods. J’avais déjà travaillé avec Charles sur l’un de mes précédents films, Iris.
La façon dont on collabore est aussi simple que deux personnes travaillant l’une en face de l’autre. À cette différence près que nos bureaux sont distants d’une centaine de kilomètres !
On communique donc essentiellement via téléphone ou email. C’est une forme de collaboration très libératrice pour moi : il reçoit ma première version, la retravaille, puis c’est à mon tour de la retravailler et de lui transmettre, et ainsi de suite. C’est comme une partie de ping-pong. On y retrouve une partie de Charles et moi-même, mais le scénario développe également sa propre entité.
Tracey Scoffield et Frank Doelger m’ont alors contacté. Ils venaient de lancer leur société de production, Rainmark Films. J’avais déjà travaillé avec Tracey sur Iris (en 2001) et Stage Beauty (en 2004) quand elle était employée par la BBC. Elle avait alors lu la première version que j’avais faite de la nouvelle de Bernhard Schlink. »

Richard Eyre, le réalisateur