L’homme, inexorablement, veut vivre en ville. Les deux tiers de la population mondiale s’y entasseront d’ici 2030.
Partout sur la planète des villes grandissent, poussent n’importe où malgré des conditions climatiques ou géographiques qui paraissent insurmontables.
Pourtant des hommes y créent leur territoire, s’y acclimatent et finissent par en faire leur « home sweet home ».
Alexandra Alevêque, journaliste, va expérimenter à leur côté, la vie quotidienne de ces habitants dans les villes extraordinaires aux quatre coins de la planète : Manille, Ganvié, Las Vegas et Aarhus. Une immersion qui va révéler l’incroyable faculté d’adaptation des hommes , leur capacité à inventer pour subsister face à des contraintes qu’ils ne peuvent supprimer ou maîtriser. À quoi ressemblent ces villes hors du commun ? Qu’avons-nous à apprendre d’eux ?
GANVIÉ (Inédit)
Quelque part en Afrique de l’Ouest, au Sud du Bénin, il existe un village d’irréductibles pêcheurs : Ganvié, surnommé la petite Venise africaine.
Ici, pas de route ni de trottoir. La pirogue est le seul moyen de se déplacer. Les maisons sont suspendues au-dessus des flots. Impossible donc de garder les pieds sur terre. Et pour cause, cette ville de 35.000 habitants est une cité lacustre entièrement construite sur l'eau.
Les habitants sont une ethnie à part : les Tofinous ce qui veut dire « les hommes de l’eau ».
En immersion, chez Paul et sa famille, des pêcheurs de Ganvié, Alexandra débarque dans cette drôle de ville pour une rencontre …
LA PAZ (Rediffusion)
Dans ce nouvel épisode, Alexandra Alevêque, va expérimenter la vie à La Paz, la capitale la plus haute du monde, ses quartiers hauts culminent à 4000 mètres d’altitude ! Ici, le mal des montagnes se ressent dès la descente de l’avion et peut vous foudroyer dès votre arrivée. Avec plus de 1000 mètres de dénivelé, difficile de faire descendre son rythme cardiaque, il y a toujours une côte à grimper ou des escaliers à descendre.
Chose étonnante encore : La Paz est la seule ville où les pauvres vivent sur les hauteurs et dominent les quartiers riches qui se trouvent en aval. Entre vertige et souffle coupé, Alexandra va tenter de comprendre avec ses hôtes Julia et Franz, comment les habitants de La Paz ont réussi à s’adapter à cette ville étourdissante…
Alexandra Alévêque, journaliste, a collaboré avec Emmanuel Chain, a travaillé pour Arte, Canal +, Paris Première ou France Télévisions. De 2012 à 2015, elle a incarné la série de documentaires 21 Jours sur France 2. Après le récit Les gens normaux n’existent pas (préface d’Emmanuel Carrère - chez Robert Laffont), Les autres fleurs font ce qu’elles peuvent est son premier roman (Parution : le 21 août). Depuis 2018, elle incarne Drôles de villes pour une rencontre.
Les autres fleurs font ce qu’elles peuvent
Lieux : Paris et une ville de province
Époques : 1982 et de nos jours
Genres : Drame familial, comédie contemporaine, deuil vécu par un enfant
Violette vit dans un monde idyllique entre Paul et Jeanne, ses parents, et ses deux frères. Un jour d’octobre 1982, ce doux quotidien se trouve chamboulé. Paul, alité depuis quelques jours à cause de maux de tête, est emmené à l’hôpital. Quand Violette comprend que cette vie sans heurts est en train de prendre une sale tournure, une multitude de questions la hante : peut-on mourir d’un mal de crâne ? Combien de temps vont rester tous ces gens à pleurer dans le salon ? Et pourquoi passent-ils leur temps à écouter une cassette audio ? Vingt-sept ans plus tard, Violette est une femme obsédée par une pensée : elle doit absolument récupérer cette satanée cassette. Les autres fleurs font ce qu’elles peuvent est le récit d’une quête. Pour devenir une adulte à part entière, Violette n’a pas d’autre choix que celui d’aller chercher la cassette. Pour que l’enfant qu’elle était grandisse en paix.