Fin de la saison 1 de votre saga brésilienne "Les couleurs de la liberté".
Découvrez quel sera le sort d'Isabel, que lui réserve l'avenir, va t-elle se rendre à Paris?
Zé sera t-il de retour?
Que va devenir le couple de Laura et Edgar.
Les réponses à découvrir sur Mayotte 1ère.
LES COULEURS DE LA LIBERTÉ
Une nouvelle ère commence à Rio de Janeiro. Nous sommes au début du XXe siècle, et la ville s’imprègne des influences venues d’Europe. L’heure est au changement, comme à la Belle Époque, avec les grands salons de thé, les cafés et la naissance de la modernité. Les femmes débutent leur lutte pour la liberté, les descendants africains composent leurs premières sambas, c’est la naissance de toute une nouvelle culture. D’un côté s’offrent le luxe, le pouvoir, l’exubérance et la richesse des grands aristocrates. De l’autre se dessine un monde bien différent avec la première favela de Rio et le début d’une longue lutte sociale. Les protagonistes, que tout oppose, s’unissent autour d’un même idéal : la liberté.
Rencontre avec Lázaro Ramos qui interprète Zé Maria dans la saga Les Couleurs de la Liberté.
Le personnage de Zé Maria incarne l’un des tout premiers Noirs libres du Brésil. Quelle importance a eu ce rôle dans votre vie, dans votre carrière ?
Lázaro R. : C’est un rôle qui a eu une importance majeure pour moi, non seulement en tant que citoyen mais aussi parce qu’en participant à la série, j’ai eu le sentiment d’être le spectateur privilégié d’une époque où le Brésil était en train de se forger sa propre identité. C’est une période de l’Histoire qui a été peu explorée… LES COULEURS DE LA LIBERTE s’intéressent à la façon dont les anciens esclaves ont survécu et comment ils ont continué à vivre une fois passées toutes ces épreuves. C’est une période cruciale pour comprendre comment les choses se sont déroulées et pour mesurer tout le chemin qui a été parcouru depuis. La série montre la face héroïque de ceux qu’on appelle les personnes de couleur, pas seulement le personnage de Zé Maria, mais aussi tous les autres. Et le plus formidable, c’est que tout ça donne une grande et belle histoire d’amour.
Le racisme reste une question sensible au Brésil ?
Lázaro R. : Le racisme reste une question sensible partout, même si les choses avancent dans le bon sens. Aujourd’hui, on parle plus, on débat davantage et ça permet de corriger les erreurs du passé. LES COULEURS DE LA LIBERTE en est un bel exemple. En évoquant la situation des Noirs au siècle dernier, la série parle à nos consciences et nous rappelle que le racisme n’a pas disparu et qu’il faut rester vigilant chaque jour pour le combattre. Le fait de revendiquer la fierté de ses propres origines, comme on peut le voir dans la série, a été un chapitre important de ce combat.
Jouer dans une série « historique », c’est une expérience particulière ?
Lázaro R. : Au-delà de tout le charme, de tout l’attrait d’une telle aventure, on ressent l’importance de se repencher sur des événements historiques si importants. C’est aussi l’avantage de la fiction que de nous apprendre à découvrir notre histoire.
Vous avez dû apprendre à danser la Samba, comme on la dansait autrefois ?
Lázaro R. : La Capoeira et la Samba ont représenté de vrais défis. Je les avais déjà pratiqués mais pas dans la forme que l’on pratiquait à l’époque. Il y a bien des photos et des représentations picturales mais rien qui permette de connaître l’enchaînement des mouvements ! Nous avons donc pris des cours avec des chorégraphes et des historiens, et nous avons par ailleurs visionné le film Barravento de Glauber Rocha qui nous a servi de support et d’inspiration. Et par le plus grand des hasards, il se trouve que l’acteur principal de ce film, Antonio Pitanga, est le père de Camila Pitanga qui joue Isabel dans la série !
Et la capoeira ?
LázaroR. : J’avais déjà suivi des cours de capoeira à l’époque où je tournais Madame Sata, en 2001. J’avais arrêté depuis et j’ai donc dû m’y remettre pour LES COULEURS DE LA LIBERTE ! J’ai pris 3 cours par semaine pendant toute la durée du tournage, c’est-à-dire pendant huit mois. Il y avait des scènes de lutte au moins une fois par semaine et nous devions absolument être en forme et au point dans les mouvements. Nous nous sommes donnés à fond et mon petit doigt me dit que le public va apprécier.
LES COULEURS DE LA LIBERTE ont remporté un Emmy Awards… C’est important pour vous ?
LázaroR. : Bien sûr que c’est important… Pour moi comme pour tous ceux qui ont participé à cette aventure ! Après avoir reçu la reconnaissance du public, gagner un prix international aussi prestigieux prouve que l’histoire de LES COULEURS DE LA LIBERTE est universelle, que chacun peut s’y identifier. C’est merveilleux !
A quel genre de série le public doit-il s’attendre ?
LázaroR. : Le public peut en tout cas s’attendre à vivre beaucoup d’émotions fortes et il aussi peut se préparer à apprendre des choses sur l’histoire, car comme je vous l’ai dit, la série s’inspire de faits historiques réels. Je suis convaincu que LES COULEURS DE LA LIBERTE vont plaire au public parce que le casting est incroyable et surtout parce que c’est une saga extrêmement ambitieuse, une série qui parle à la fois aux yeux et au coeur.
les personnages de la saga Les Couleurs de la liberté !
ISABEL (Camila Pitanga)
Cette jeune femme travailleuse ne rêve que d’amour et de liberté. Elle vit dans un bidonville avec son père, Afonso (Milton Gonçalves), et travaille comme domestique au service de Mme Besançon depuis ses 14 ans. Par certains aspects, en luttant pour ses idéaux, elle est en avance sur son temps. Son amour grandissant pour Zé Maria (Lázaro Ramos) va la mettre à rude épreuve.
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ZE MARIA (Lazaro Ramos)
D’origine modeste, Zé travaille comme barbier avec Afonso. Ses talents lui ont valu le nom de Zé Navalha (« Le Rasoir »). Grand adepte de la capoeira, un art martial interdit par la loi, Zé est victime d’injustices. Il est éperdument amoureux d’Isabel et porte un secret.
LAURA (Marjorie Estiano)
Laura vit chez ses parents, d’anciens grands cultivateurs de café. Très conservatrice, sa mère, Constancia (Patricia Pillar), qualifie sa fille de révolutionnaire. Amoureuse des livres et des arts, Laura n’aspire qu’à étudier et travailler dur pour gagner son indépendance – concept paradoxal pour
une femme de sa classe sociale – et devenir écrivain. Elle décide d’enseigner bénévolement et va épouser Edgar (Thiago Fragoso).
EDGAR (Thiago Fragoso)
Fils d’une famille aisée, Edgar a commencé à fréquenter Laura alors qu’il était encore adolescent, avant qu’il parte étudier le droit au Portugal. C’est là-bas qu’il a touché au journalisme, sa vraie passion. À son retour au Brésil, il veut aider son père, le sénateur Bonifácio, à gérer ses affaires, mais le journalisme lui tient toujours à coeur. Il épouse Laura. Lui aussi porte un secret qui le lie aux terres lusitaniennes.
AFONSO (Milton Gonçalves)
Ancien esclave, Afonso a travaillé dur pour offrir la meilleure éducation possible à sa fille Isabel. Il est accroché à des valeurs désuètes. À présent, il exerce le beau métier de barbier et joue divinement bien de la guitare.
CONSTANCIA (Patricia Pillar)
Bien qu’elle n’ait pas le titre de baronne, Patricia en a tous les airs. Prête à tout pour protéger sa famille, elle n’hésite pas à user de tous les artifices pour parvenir à ses fins. Elle se dispute sans cesse avec Laura et soutient son mari Assunçao dans sa carrière politique. Elle justifie son rôle de méchante de l’histoire par l’amour qu’elle porte à sa famille.
ALBERTINHO (Rafael Cardoso)
Frère de Laura, Albertinho est un séducteur qui refuse de travailler et de s’engager. À part la gent féminine, seul le football – ce nouveau sport qui vient d’apparaître dans le pays – l’intéresse. Il va finalement tomber amoureux d’Isabel.
Jalouse d’Isabel parce que cette dernière sait parler français, Berenice est également convaincue de ne pas être assez belle pour réussir dans la vie. Elle veut séduire Zé Maria, non pas par amour, mais uniquement pour blesser Isabel.