Mathias Freire, psychiatre, et Anaïs Chatelet, capitaine à la brigade criminelle, sont liés l’un à l’autre par la mémoire et la mort. Une série de
crimes inspirés de la mythologie grecque les réunit pour une enquête qui les mènera face à eux-mêmes et à leurs propres démons…
Christophe Grangé a transposé lui-même à l’écran son thriller best-seller de 2011.
Dans le premier épisode, Un homme nu, coiffé d’une tête de taureau, est découvert gare Saint-Jean, à Bordeaux. Jeune, belle et vive, le capitaine Anaïs Chatelet décide d’enquêter sur un amnésique découvert errant sur les lieux du crime, recueilli dans son service par le psychiatre Mathias Freire.
Évitant la confrontation, Mathias veut tenter une séance d’hypnose. Il plonge l’homme en état de suggestion. Peu à peu, des souvenirs émergent.
La réalisation stylisée de Jérôme Cornuau, imprégnée d’une atmosphère proche du cinéma fantastique, diffère de celle des polars habituels du petit écran.
Format : 6 x 52 min
Réalisation : Jérôme Cornuau
Scénario : Jean-Christophe Grangé
D’après l’œuvre de Jean-Christophe Grangé
Avec : Jean-Hugues Anglade, Raphaëlle Agogué, Michaël Cohen, Hocine Choutri, Serge Riaboukine, Michaël Abitboul...
Avec la participation de Jacques Weber
Production : Europacorp Télévision, Euro Média France, avec la participation de France Télévisions
Année : 2014
Interview de Raphaëlle Agogué, qui incarne le capitaine Anaïs Chatelet
Aviez-vous lu le roman de Jean-Christophe Grangé, Le Passager ?
Non, mais je connaissais son œuvre au travers de ses précédentes adaptations. D’emblée, je savais que nous n’allions pas faire La Petite Maison dans la prairie. Je me suis plutôt concentrée sur le scénario, la base de mon travail, et celui-ci était écrit par l’auteur lui-même. À partir de là, lire le bouquin n’était plus indispensable.
Anaïs Chatelet n’est pas votre premier rôle de flic. Ce sont des personnages que vous affectionnez ?
Je dois avoir une tête de flic ! En tout cas, je dois inspirer cela aux réalisateurs. Anaïs est intéressante parce qu’elle a du caractère et
de l’ambition. Elle est pugnace. Et elle a des failles. J’ai eu envie de me laisser embarquer par ce personnage qui porte de grosses
valises. Elle se révèle de plus en plus sombre et donc assez éloignée de moi. J’ai aimé ça ! Les flics que j’ai interprétés avant n’étaient
pas dans les mêmes univers, ni dans les mêmes rapports de hiérarchie. Des novices, en général. Anaïs, elle, commande une
brigade. Elle est autoritaire et montrée sous un jour assez masculin. C’est un parti pris intéressant. Mais on voit aussi qu’elle et son
équipe s’entraident et sont très complices.
Vous étiez-vous préparée aux scènes de cascades ?
Je fais du sport tout au long de l’année et il y avait une excellente équipe de cascadeurs qui nous coachait. Ces séquences réclament
beaucoup de concentration pour apparaître naturelles à l’écran. Il faut bien les préparer en amont pour être capable tout à la fois de courir, sortir son flingue, faire attention aux effets spéciaux et tenir son personnage. C’est assez stressant pour tout le monde car on n’a pas la possibilité de faire dix prises.
Comment vit-on dans la peau d’un tel personnage ?
J’endossais mon personnage, tous les matins, en même temps que j’enfilais son treillis et ses rangers. Elle devait, selon Jean-Christophe Grangé, cristalliser la lumière de la série : mais avec mes cernes et mes scarifications, je ne me sentais pas toujours très solaire ! (Rires)