COULEUR BELIZE
DOCUMENTAIRE

PASSION OUTREMER : COULEURS BELIZE / GALOP SUR LE TOMBOLO

INÉDIT - Mercredi 28 mars 2018 A 20H05 - Guadeloupe la 1ere

Cette semaine Passion Outremer propose deux documentaire inédits.
Daniel Picouly nous présente l'un des plus petit pays au monde : l'archipel de Belize puis direction le nord de la Martinique avec la course mythique de mulet pratiquée depuis plus de 80 ans.

 

Baigné par des eaux turquoise et auréolé d’un ciel d’un puissant bleu, le Belize est l’un des plus petits pays au monde. Un joyau aux multiples facettes étincelantes. Un pays blotti au cœur de l’Amérique centrale surprenant par sa concentration de richesses naturelles, ses espèces animales protégées... Une nation dont une des particularités est d’utiliser l’anglais comme langue nationale alors que tous ses voisins sont hispanophones. Car le Belize est une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire dont la Reine d’Angleterre est le Chef d’Etat. Mais une autre surprise vient de son peuple : les Béliziens. Plus de 380 000 habitants issus de populations venues du monde entier ne forment qu’un. Dans ce paradis perdu aux notes antillaises : Mayas, Latinos, Mennonites, Créoles, Garinagu ou encore Métis cohabitent, préservent leurs traditions et s’influencent culturellement.

Documentaire inédit - Réalisation : Daniel Maximin - Production : Eclectic Production - Durée : 52' - Année : 2018

Chaque année, lors de la fête du 15 Août , au Nord de la Martinique à Sainte-Marie, se déroule la course des mulets sur la plage du Tombolo. Vieille de plus de 80 ans, cette tradition trouve son origine du temps de l’économie sucrière et du rhum, où les ouvriers agricoles allaient en fin de journée laver les bêtes à la mer non loin de la distillerie. Si les courses de chevaux sont impressionnantes à bien des égards, celles de mulets, quant à elles, amusent beaucoup le public par leur côté décalé et drôle. Les bêtes sont souvent difficiles à contrôler, s’arrêtent sans raison apparente sur le rivage, ou encore refusent d’aller dans telle ou telle direction. Cumulant de nombreuses qualités comme la robustesse, l’agilité, la longévité et la sociabilité le mulet semble rassembler toutes les qualités de l’âne et du cheval. Il a été pendant des siècles l'animal qui a participé à l'essor de l’économie Martiniquaise. Pourtant, cet équidé a bien failli disparaître. Après la seconde guerre mondiale, la mécanisation de l’agriculture, l'urbanisation de la société auront eu raison dès les années 1960 de plusieurs siècles de cohabitation et de destins croisés entre le Martiniquais et son mulet. Animal stérile ,création hybride de l’homme faite à partir d’un âne et d’une jument, créé pour le travail il a été presque totalement abandonné lorsqu'il n'a plus eu d'utilité réelle.

Aujourd’hui, sous l’impulsion d’institutions comme le Parc Naturel de Martinique (PNM) ou de simples passionnés, le mulet retrouve sa place dans la société martiniquaise. Étrangement, ce sont les limites de la mécanisation, qui lui avaient été si fatales, qui vont le remettre sur le devant de la scène. Parcelles agricoles escarpées, sentiers pédestres à aménager ou encore travaux d’entretien du réseau d’eau potable dans des zones boisées protégées sont autant d’activités qui rendent indispensable le mulet. Il est même en passe de devenir le symbole d'une agriculture authentique. 

Documentaire inédit - Réalisation : Olivier Ozier Lafontaine - Production : Pois Chiche Films - Durée : 52' - Année : 2018