Communiqué de presse
- Partagez 'Ligne 608 : un film sur la difficulté des territoires de province pour rester en contact avec le monde' sur Facebook
- Partagez 'Ligne 608 : un film sur la difficulté des territoires de province pour rester en contact avec le monde' sur X
- Partagez 'Ligne 608 : un film sur la difficulté des territoires de province pour rester en contact avec le monde' sur LinkedIn
- Partagez 'Ligne 608 : un film sur la difficulté des territoires de province pour rester en contact avec le monde' par email
Ligne 608 : La route qui mène de Gray à Vesoul traverse un territoire sinistré. Désindustrialisation, désertification, fermetures des services publics… Il faut d’abord imaginer des paysages vallonnés, des routes sinueuses qui s’étendent à l’infini. Les villages défilent le long de la Saône. Certains sont charmants ! Mais d’autres sont tristes, avec des enfilades de maisons à vendre. Les maux se cumulent dans cette région de la Haute-Saône. On parle désormais de fracture territoriale. Un mot que les hommes et les femmes qui vivent ici ne comprennent pas forcément. Ils se sentent oubliés, tout simplement.
Pour relier ces deux villes, il y a un bus : la ligne 608. Tous les jours, des travailleurs, des lycéens mais aussi des chômeurs et des retraités empruntent cette ligne pour se relier au monde. Dans ce département, le bus est bien plus qu’un moyen de transport économique. Il raconte aussi des histoires. Des histoires de Français qui ont le sentiment de vivre dans une France de seconde classe, à des milliers de kilomètres des lumières des grandes villes.
À travers ce documentaire, découvrez les portraits de ces habitants pour qui la ligne de bus est le seul moyen d’aller travailler, étudier, retrouver des amis ou même d’accéder aux commodités essentielles comme les supermarchés :
- Élisabeth, retraitée, emprunte le bus pour tous ses déplacements car elle ne peut plus conduire.
- Frédéric se rend au travail en bus et le manque de trajet en période de vacances scolaires lui pose problème.
- Christopher, étudiant en alternance dans une compagnie de lignes de bus scolaires, prend deux bus pour se rendre à l'IUT de Vesoul.
- Sarah, ancienne habitante revenue après avoir voyagé, lance son activité en herboristerie et plantes médicinales dans son village. Elle prend régulièrement le bus.
- Maëline, lycéenne, prend le bus tous les jours pour se rendre en cours. Elle se sent isolée par rapport à ses autres camarades pour qui sortir est plus accessible.
Pascal Bérion, maître de conférences en aménagement de l'espace et de l'urbanisme, appuie leurs témoignages avec l'histoire de ces lignes de bus rurales et l'importance vitale d'un service public qui doit continuer d'exister.
Ligne 608
un documentaire d'Amélia Sarmento et Clara Kawczak
produit par VDH Production
avec la participation de France Télévisions
diffusé jeudi 24 octobre vers 22.50
sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
Cette soirée documentaire se poursuit avec la diffusion d'un second film :
La chrysalide
Un film de 52 minutes écrit et réalisé par Laura Lardeux
Une co-production O2B films et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
Marion, Jade, Yanis et Thomas ont vingt ans. Ils sont issus du même petit village alpin, La Clusaz, un peu coupé du monde et protégé par la chaine de montagne des Aravis, telle une chrysalide. Mais à l'heure des choix, au seuil de la vie adulte, une question essentielle va se poser : partir ou rester ? Il y a trois ans, la mère de Laura Lardeux mourrait d'un cancer foudroyant. Brisée, elle est rentrée à la Clusaz, le village de son enfance pour s'occuper de son petit-frère, Thomas. Aidée par ses amis Marion, Yanis et Jade, il retrouve peu à peu goût à la vie. À l'aube de leur envol, elle décide de les suivre au premier carrefour de leur vie et de vivre avec eux leur évolution, leurs questionnements. Ils ont tous des rêves plein la tête. Thomas fait le choix de partir à Lille et désire ardemment devenir comédien. Yanis, saisonnier dans l'âme et bien ancré dans le village, s'apprête à ouvrir une brasserie avec son père. Jade, fille d'un champion de ski, suit les traces de son père et vise les JO 2026 en ski freestyle. Mais elle veut secrètement devenir tatoueuse. Quant à Marion, elle souhaite s'engager dans l'armée en tant que pilote d’hélicoptère.
Des questionnements qui rejoindront également ceux de la réalisatrice : "Au contact de leurs rêves, je me réanime, et ose faire le voyage le plus vertigineux de tous : plonger dans mes abîmes pour renaitre."
Un documentaire choral, générationnel, à la sensibilité à fleur de peau.