Rencontre avec Zoé Bruneau

Comment la fiction J’étais à ça est-elle née ? 

J’ai commencé par écrire seule, sans but précis. Je voulais simplement mettre en scène des choses qui m’étaient arrivées, ces dernières années, avec des copains, des flirts, ma mère, etc. Au fur et à mesure et avec un brin d’ambition, le projet a pris de l’ampleur et il est devenu la fiction J’étais à ça. Lorsque le programme a été sélectionné par C à vous, je me suis entourée d’une bande d’auteurs pour écrire les nombreux épisodes. Rudy Milstein, auteur de théâtre, a cocréé la série avec moi. Ensuite, trois autres auteurs nous ont rejoints : Ève-Sophie Santerre, Léon Plazol et Elise Amblard. 

Votre personnage – qui est aussi le rôle principal – s’appelle Zoé, comme vous, pourquoi ? 

J’ai écrit les épisodes en m’inspirant de ma vie et de celle de mes proches, dont la plupart des noms n’ont pas non plus été modifiés dans la série. D’ailleurs, une grande partie des personnes de mon entourage interprètent leur personnage ! (Rires.) 

Que ressentez-vous à l’idée d’intégrer C à vous, une émission quotidienne emblématique de France Télévisions ? 

Je suis très honorée car je trouve que C à vous est un merveilleux écrin : bonne humeur, échange et modernité. C’est une émission que je regardais et que j’aimais beaucoup avant d’avoir la chance de l’intégrer. Je suis très flattée ! 

Pouvez-vous nous parler de Zoé, le personnage principal de cette fiction ? Comment la décririez-vous ? 

Zoé est une femme un zeste décalée, résolument moderne et fondamentalement optimiste. Elle est toujours en quête d’amélioration et ne se laisse jamais abattre, même si tout ne lui réussit pas toujours…

Votre mère, Claire Nadeau, apparaît dans plusieurs épisodes. Comment était-ce de tourner ensemble ? Cela vous était déjà arrivé ? 

Nous avons joué ensemble au théâtre, mais jamais tourné ! J’ai écrit la série en pensant à elle et j’espérais qu’elle accepte ma demande de jouer en tant qu’actrice dans la série. Cela a été le cas et je n’ai pas été déçue. J’ai vraiment une « Rolls de comédienne » à mes côtés ! Pendant le tournage, elle a fait des choses complètement inattendues que j’ai presque regretté de ne pas avoir écrites. Par exemple, le signe de Jul qu’elle fait dans un des épisodes, ce n’était pas prévu… (Rires.)

Y a-t-il une morale à cette fiction ? 

Je prends le parti de vivre les choses avec un maximum de recul, en essayant de dédramatiser chaque chose qui en a besoin. Il suffit souvent d’un petit pas de côté et d’un peu d’humour pour aborder les choses de manière plus légère et sereine. C’est ce que j’essaie de transmettre dans la fiction, qu’il suffit de « ça » pour y arriver ! 

Avez-vous apprécié de jouer dans un format télévisuel plus léger et plus court qu’un long-métrage ?

J’ai adoré ça. Même si c’était un vrai marathon, car j’apparais dans les plans d'environ 80 épisodes, j’en garde un très bon souvenir. L’atmosphère générale du tournage était très agréable, que ce soit entre comédiens ou avec l’équipe technique. On a vraiment essayé de garder une ambiance de comédie et… ce n’était pas un gros effort ! (Rires.)

Propos recueillis par Margaux Karp