Naître au monde, à La Réunion

Entre traditions ancestrales et modernité, Naître au monde, à La Réunion explore le bouleversement de l'arrivée d'un enfant au sein d'une société elle aussi en pleine mutation.
Des couples aux familles d’origines indienne, chinoise, européenne nous livrent l’importance de transmettre leurs différentes cultures à l’aube de l’arrivée de leur premier enfant. Leur métissage est un hymne à la tolérance et au respect de chacun. 

Emeline et Jesson attendent leur premier enfant. Jesson, de culture indienne et de croyance tamoule, initie et accompagne sa compagne dans les différents rituels et cérémonies de fin de grossesse qui ont lieu entre le 6^e et 7^e mois et qui ont pour but de protéger l’enfant à naître.

Vanessa et Perig vivent en Asie. Elle est créole chinoise et lui breton. Ils sont venus exprès sur l’île pour mettre au monde leur premier bébé. Vanessa souhaite transmettre à son futur enfant son héritage culturel bercé par le bouddhisme.

Mariana, d’origine croate, et Matthieu, créole chinois, viennent d’accueillir leur nouveau-né, Agnescka. La grand-mère de Matthieu, Marie-Thérèse, lui offre un tapis patchwork cousu à la main. Une tradition chinoise qui consiste à assembler des carrés de tissus envoyés par chaque membre de la famille lui assurant ainsi la protection des esprits.

La singularité de l’île repose sur des rituels et patrimoines culturels propres à chacun, qui s’ajoutent, se cumulent et se transforment pour façonner une identité réunionnaise toujours mouvante mais bien vivante. L’endroit où l’on naît, la manière de venir au monde, la famille, la culture, la religion sont autant de références qui vont marquer irrémédiablement le début d’une vie. Naître à La Réunion n’est sûrement pas la chose la plus banale qui soit quand on connaît la richesse et la diversité culturelles apportées par ses habitants successifs.