À partir du lundi 10 octobre à 09h45, Amanda Scott convie les téléspectateurs de Guadeloupe 1ère pour un talk-show détonnant et résolument optimiste dans lequel elle accueillera chaque jour deux invités au cœur de l’actualité (chanteurs, comédiens, humoristes, animateurs TV, sportifs...).
Amanda nous fera découvrir ses invités sous un angle inédit autour de nombreuses rubriques originales, des happenings insolites adaptés à la personnalité de chacun, mais aussi des magnétos amusants (parodies, sketches, caméras cachées, interviewes décalées...)
Des chroniqueurs récurrents ne se prenant pas au sérieux et prêts à tout pour vous divertir proposeront également leur rendez-vous quotidien.
En fin de programme, un artiste musical viendra interpréter son dernier succès sur le plateau.
« Amanda », c'est le talk-show qui va vous mettre chaque jour de bonne humeur !
Amanda, du lundi au vendredi, à 09h45, c’est le nouveau rendez-vous présenté par Amanda Scott. Un talk-show qui lui ressemble : décontracté, curieux, drôle et éclectique.
Ce titre : Amanda, tout simplement, il fallait oser...
Vous trouvez ? C’est la question que j’ai posé à la production et à la chaîne : est-ce que ça ne va pas avoir l’air un peu... prétentieux ? C’est eux qui ont décidé, et j’en suis ravie. Mais j’espère qu’on ne va pas dire : pour qui elle se prend, celle-là ? [Rires]
Non, c’est simple, cash. C’est l’image que vous renvoyez, non ?
Je crois être quelqu’un de franc, de naturel. J’essaie d’être authentique et sincère dans ce que je fais. C’est comme ça que je suis dans la vie.
Atypique, éclectique, c’est ce qui revient aussi souvent à votre sujet. Musicienne, danseuse, mannequin, diplômée en droit, comédienne... À la télévision, vous avez présenté la météo, parlé de mode, de théâtre, d’humour, de musique... On vous a vue dans un clip de Keziah Jones, jurée de l’édition vietnamienne de The Voice, présentatrice d’une émission de mode au Liban, aux côtés de Garou pour la Fête de la musique sur France 2, aux côtés de Dave sur France 3...
J’ai des parents qui se sont saignés aux quatre veines pour que mon horizon soit le plus large possible. Ils m’ont permis de faire le conservatoire de musique, le conservatoire de danse, j’ai enchaîné avec l’opéra. J’ai eu la chance de commencer à travailler très jeune, à 14 ans, de faire de belles rencontres qui provoquent à leur tour d’autres rencontres, qui ouvrent des perspectives, qui rendent curieux. Alors, oui, cet éclectisme, c’est sans doute une des raisons qui ont poussé mon producteur, Franck Saurat, et France 2 à me faire confiance.
Justement, ça s’est passé comment ?
Je crois que tout est parti d’une discussion avec mon producteur. Je lui disais que j’avais envie de revenir à mes premières amours, la comédie. Il m’a demandé : « Mais si tu faisais une émission, tu aurais envie de quoi ? » Je lui ai parlé de ceux qui sont pour moi des références. En France, des gens comme Christophe Dechavanne ou Nagui. Aux États-Unis, Jimmy Fallon, Ellen DeGeneres, Oprah Winfrey... Ils osent, ils inventent, ils mélangent les genres, ils se mettent en scène tout en faisant de l’animation. C’est vers cela que j’ai envie d’aller. Franck Saurat m’a demandé de lui écrire une proposition d’émission. Sans me le dire, il a pris les devants et en a parlé à France 2. Et, contre toute attente, la réponse a été : « OK, on attend un pilote ». On a fait un pilote, un second pilote... Eh oui, les choses ne tombent pas toutes cuites dans le bec ! [Rires] J’ai fait du mieux possible mais, honnêtement, je me disais que ça n’aurait pas de suite. Et nous voilà en pleine préparation d’une émission, quotidienne qui plus est, avec l’excitation et le trac qui montent de jour en jour !
Venons-en au fait, Amanda, c’est quoi ?
Un talk-show, une récréation, avec deux invités par émission, venus de tous les horizons, comédiens, musiciens, chanteurs, écrivains, sportifs, etc. Côté talk, on bavarde, on apprend des choses de façon cool ; côté show, du jeu, des happenings, des magnétos, des caméras cachées... Un vrai divertissement, à la fois bon enfant, léger et bienveillant. Il n’y a pas de piège, on est comme à la maison, on est là pour passer un bon moment. Il y aura un public que je voudrais mettre à contribution afin qu’il soit acteur lui aussi de l’émission, un orchestre live – ça donne la pêche, ça rythme, je ne pouvais pas imaginer faire sans – et enfin, autour de moi, une petite bande de personnalités hautes en couleur, singulières, talentueuses qui sont, chacune dans leur domaine, une vraie plus-valu.
Il y a des invités que vous rêvez de recevoir ?
C’est très difficile de répondre à ça. Pas parce que les noms ne me viennent pas, il y a tellement de gens que j’aime, et dans tous les domaines, que je pourrais vous en citer des tas. J’ai plutôt peur d’en oublier. Et d’avoir l’air un peu présomptueuse. Mais, dans mes rêves les plus fous... recevoir ceux que je vous ai cités comme mes modèles ! Ellen DeGeneres, Oprah Winfrey, Jimmy Fallon... Vous imaginez ! Je serais sans doute absolument tétanisée.
Vous parliez de vos premières amours... Tout ça va vous laisser du temps pour la comédie ?
Dans les premiers mois, sans doute pas. Il va falloir être sur le pont à 100 %. Ensuite, quand on aura pris notre vitesse de croisière, j’espère bien. J’en parlais il y a quelques jours avec Stéphane Bern, qui arrive à être à la fois à la radio, à la télévision, au théâtre. Je me dis que cela doit être possible. En tout cas, c’est un besoin viscéral pour moi de jouer, et j’ai un projet pour janvier : la pièce de Yasmina Reza, Le Dieu du carnage. Les lectures ont commencé...
Propos recueillis par Christophe Kechroud-Gibassier.