comme des garçons

Comme des garçons

En AVP digitale le 25 août - En DVD, Blu-Ray et VOD le 5 septembre

Inspiré de l’histoire vraie des filles de Reims, la première équipe de foot féminin française !

Reims, 1969. Paul Coutard (Max Boublil), séducteur invétéré et journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d’organiser un match de football féminin pour défier son directeur lors de la kermesse annuelle du journal. Sa meilleure ennemie, Emmanuelle Bruno (Vanessa Guide), secrétaire de direction, se retrouve obligée de l’assister. Sans le savoir, ils vont se lancer ensemble dans la création de la première équipe féminine de football de France.

Sélection officielle au Festival de L'Alpe d'Huez 2018

3D DVD3D BR

 

Cinéma - France

En AVP digitale le 25 août

En DVD, Blu-Ray et VOD le 5 septembre

Réalisé par Julien Hallard

Avec Max Boublil, Vanessa Guide, Bruno Lochet, Solène Rigot...

Durée : 1H27

Prix TTC conseillé :

14,99 € le DVD

19,99 € le Blu-Ray

CONTENU :

- le film

- bonus (39 minutes) : 2 courts-métrages de Julien Hallard (Cheveu et People are strange)

Entretien avec Julien Hallard - Réalisateur

Comment avez-vous eu vent de l'histoire des "filles de Reims" ?

Par hasard, en écoutant une émission de radio où elles racontaient leur aventure. J’ai eu un coup de foudre pour cette histoire : en 1968, Pierre Geoffroy, un journaliste sportif de l’Union de Reims, a passé une petite annonce pour organiser un match de football féminin. Contre toute attente, l’équipe montée à cette occasion et lui-même allaient devenir les pionniers du renouveau du football féminin hexagonal. Il faut savoir qu’à cette époque, les filles ne jouaient pas au football. Ce n’était même pas interdit, ça ne se faisait pas, c’est tout. La Fédération Française de Football ne délivrait pas de licences féminines. Les filles de Reims ont donc mené le combat contre les préjugés avec détermination, talent, et pas mal d’humour. Quand j’ai commencé à écrire à leur sujet, on était en 2012. Non seulement, le football féminin commençait sa percée médiatique mais on assistait à un renouveau des questions autour du féminisme. Bref, il y avait un écho moderne dans cette histoire, un air du temps qui renvoyait à cette période de mutations de la fin des années soixante.

 

Aviez-vous un intérêt particulier pour cette époque ?

Oui, j’ai toujours eu une affinité avec cette période. J’en aime l’esthétique, les fringues, les coupes de cheveux, et par dessus tout la musique. Cependant, je ne voulais pas tomber dans l’hommage « naphtaline » ou documentaire. Je cherchais au contraire quelque chose de moderne, en évitant le côté poussiéreux qu’on retrouve parfois dans les reconstitutions. J’ai donc recréé ma propre vision de la fin des années soixante sans souci de réalisme. C’est très excitant de construire son propre petit monde de toute pièce mais cela nécessite une vraie entente et collaboration entre les principaux chefs de poste du tournage : image, décors, et costumes. La direction artistique est ce qui donne tout son style à un film ; particulièrement dans un film d’époque.

 

En quoi Max Boublil était l'acteur idéal pour incarner Paul Coutard ?

En le rencontrant, j’ai compris qu’il pourrait faire un bon Coutard parce qu’il est intelligent, cinéphile, et il semblait prêt à aller vers un personnage différent de ce qu’il avait montré jusque-là. À mes yeux, la force de Max, ce qui fait de lui un vrai acteur, réside dans sa personnalité. Il avait naturellement l’ironie de Paul et son côté « tête à claques » ; en travaillant, il a su sortir du gag potache et adopter de nouveaux gimmicks. Je lui donnais comme référents Jacques Dutronc ou Nicolas Cage dans SAILOR ET LULA et même si parfois il se sentait un peu ridicule, il a joué le jeu. Au final, on s’est trouvé à la croisée des chemins. C’était une vraie rencontre.

 

Et comment avez-vous su que Vanessa Guide serait parfaite dans la peau d'Emmanuelle ?

Vanessa représente la « girl next door » typique des comédies américaines. Comme Max, elle a une vraie personnalité. Elle est belle et accessible, elle est capable d’être sage comme de se montrer excentrique. Ça lui permet de passer d’un registre dramatique à un autre, plus loufoque ou maladroit. Même dans le rire, elle a quelque chose d’instinctif et de très personnel. Ce charisme est essentiel dans la comédie. Cette façon anglo-saxonne d’appréhender le métier s’est révélée par son engagement à appréhender le rôle. Elle s’est montrée très disponible et a travaillé dur pour être crédible dans la peau d’une bonne footballeuse.

 

Le casting des onze joueuses a-t-il été compliqué à monter ?

J’ai commencé à penser à des comédiennes de façon individuelle avant d’envisager l’équipe car j’avais besoin d’actrices techniques, dotées d’une vraie puissance de jeu, qui soient capables d’exister rapidement à l’écran dans des scènes de groupe. Leurs personnages avaient beau être des archétypes, elles devaient faire preuve de subtilité et de finesse pour ne pas en faire des caricatures. Après, il fallait les rassembler et favoriser l’alchimie. Ma chance a été l’entrainement footballistique : en se préparant ensemble, deux fois par semaine pendant plusieurs mois, elles ont créé des liens. En arrivant sur le plateau, je savais qu’elles étaient engagées, complices et motivées. L’équipe existait déjà.

 

Revendiquez-vous l'aspect féministe de votre film ?

Totalement. Ce qui me plaisait d’ailleurs dans l’histoire des filles de Reims, c’est que c’était un féminisme pratique. Leur lutte visait un but précis : celui de jouer au foot. Ces femmes n’étaient en rien des Simone de Beauvoir, des Elisabeth Badinter, ou des membres du MLF : elles étaient factrices, fille d’agriculteurs ou femme au foyer ; elles disent n’avoir pas eu de réelle conscience politique ; seule l’envie de jouer à ce sport réservé à l’époque aux seuls hommes leur ont donné l’envie de changer l’ordre des choses établi. Et si elles ont finalement fait le même cheminement que celui des intellectuels en 1968 pour l’égalité entre les hommes et les femmes, c’était sans volonté de revendication politique de leur part. Il y a là une ironie qui évite de tomber dans la simple démonstration d’intentions et renforce au final la portée du message du film.

Bande-annonce

La presse en parle !

Inspiré de faits réels, ce film retrace avec humour et émotion l'émergence du foot féminin en France sur fond d'émancipation de la femme dans les années 1960. Une réussite. - Closer

 

Une formidable comédie romantique et féministe qui va droit au but ! - Femme Actuelle

 

Le film sert ce récit avec efficacité, du casting des joueuses à leur premier grand match contre la volonté de la fédération, en passant par les préjugés auxquels elles ont dû faire face, le tout sur un ton léger, servi par des dialogues percutants et une distribution des plus plaisantes. - Direct Matin

 

Une comédie touchante et drôle portée par des acteurs impeccables (Max Boublil, Vanessa Guide), un propos fort (le machisme), une esthétique vintage élégante et une réalisation qui se distingue du tout-venant du rire à la française. - Le Journal du Dimanche

 

Les scénaristes ont mouillé le maillot. On court voir cette dream team. - Le Parisien

 

C'est drôle, intelligent, vif, plein de charme et de bonnes ondes : impossible de résister à cette si belle proposition de comédie. - Télé 7 Jours

 

Inspirée d'une histoire vraie, cette comédie sociale et féministe s'avère très drôle et bien écrite. - Télé Loisirs

 

Une comédie bien troussée, drôle et sympa, avec de solides seconds rôles et une jolie pointe de romance. - Voici

 

Totalement dans l'air du temps avec son décorum rétro, ses vannes sur les femmes très OSS 117 et ses maillots de foot sixties, Comme des garçons s'envisage aussi comme une comédie « Trente glorieuses » en hommage aux textes de Goscinny et aux succès populaires de Gérard Oury. - Première

 

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