AFFAIRE JEAN-YVES MOREL : Un gendre un peu trop idéal

Avec 1,2 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. À travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrit chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Une enquête de Jean-Pierre Vergès

Rouen, milieu des années 90. En moins d’un an, deux jeunes femmes disparaissent sans raisons. Elles ne se connaissent pas, n’ont aucun lien entre elles, sauf une ressemblance physique troublante. 

Un homme, pourtant, les fréquente  toutes les deux. Il s’appelle Jean-Yves Morel, et fait figure de gendre idéal: père de famille attentif, mari aimant, on le croise même à la sortie de l’église le dimanche. Pendant des mois, alors que tous les indices convergent vers lui, et qu’ils sont persuadés de tenir leur coupable,  les enquêteurs ne parviendront pas à le faire craquer. Mais à force de persévérance, le vernis de l’homme modèle va peu à peu se craqueler, révélant un redoutable meurtrier, à la personnalité particulièrement retorse.