LA REVOLTE DES INNOCENTS

La Révolte des innocents

Cette fiction tirée de faits réels raconte l'histoire d'enfants négligés et maltraités de l'institution des Vermiraux. Cette affaire permettra de faire naître l'une des premières lois de protection des mineurs.

En 1911, Louise Perreau a du mal à élever son fils Gaston, gamin vif, âgé d’une dizaine d’années. Un nouvel emploi à Paris lui permet d'espérer améliorer son quotidien et pouvoir payer un logement décent pour elle et son fils. D'ici là, elle doit placer Gaston aux Vermiraux, un établissement qui accueille des jeunes gens, où ils sont censés recevoir une bonne éducation. Ce qui est présenté comme un sanatorium est en réalité un lieu de maltraitance et d’exploitation. Une révolte éclate, les lieux sont saccagés, des gardiens molestés. Un jeune juge entame une procédure à l’encontre des meneurs de la révolte mais également contre les gérants de l’institution : Armand Sandrin et Joséphine Poliveau, deux notables de la région.

L'Affaire des Vermiraux

En juillet 1911, le tribunal d’Avallon rend un jugement historique, en condamnant à de la prison ferme les dirigeants du centre éducatif des Vermiraux, un établissement accueillant, dans le Morvan, des mineurs abandonnés, malades ou délinquants. Une sentence exemplaire à l’encontre d'adultes reconnus coupables de corruption et de violences sur les enfants dont ils avaient la charge (travail forcé, maltraitances ayant entraîné la mort, prostitution...), et qui avaient fini par se révolter. Révélée au grand jour par un journaliste de la presse nationale, instruite par un jeune juge et un procureur qui n’ont pas hésité à transformer une plainte contre les mineurs en mise en cause des adultes, l’affaire des Vermiraux a marqué grâce à ce procès une étape déterminante de la reconnaissance des droits des enfants en France.

La Protection des mineurs

Quelques dates

  • Au début des années 1900, l’enfant est de moins en moins perçu comme un coupable qu’il faut punir, mais comme un individu en danger, une victime qu’il faut protéger contre le risque que représente sa famille et son milieu d’origine. Les projets de lois sur la protection de l’enfance se multiplient en Europe. 
     
  • Suite à l’Affaire des Vermiraux, une loi datant du 22 juillet 1912 instaurera la création des premiers Tribunaux pour enfants.
     
  • Au cours des années 1970 mais surtout lors de l’Année internationale de l’enfant en 1979, le sort des enfants devient une question de société. 
     
  • Puis en 1989, apparaît la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) qui regroupe un ensemble de principes et d’obligations reconnus de façon universelle, au travers de 54 articles les droits fondamentaux de l’enfant.

Quelques chiffres

  • Chaque jour, 2 enfants décèdent victimes de maltraitance.
    (source : INSERM 2010)

     
  • 14% des Français déclarent avoir été victimes de maltraitances - physiques, sexuelles et psychologiques - au cours de leur enfance.
    (source : sondage Harris-L'Enfant Bleu 2014)

90 min

Auteur et réalisateur Philippe Niang
Producteur délégué David Kodsi
Productrice artistique Johanne Rigoulot
Producteur exécutif  Jean-Michel Quilici
Directrice de production Sylvie Duluc

Une production Kien Productions

1er assistant réalisateur Philippe Bourdais
Scripte Catherine Surma
Chef décorateur Jimmy Vansteenkiste
Chef costumière Pascaline Suty

Unité fiction de France Télévisions Anne Holmes, Pierre Merle et Anne Didier

Avec :

Julie Ferrier (Joséphine Poliveau)
Bruno Debrandt (Armand Sandrin)
Théo Frilet (Emile Guidon)
Emilie de Preissac (Louise Perreau)
Chick Ortega (Gardien Meyer)

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