La fille au cœur de cochon

Résumé 

Nina, ado cardiaque et fille de patron d’hypermarché, voit son regard sur le monde bouleversé lorsqu’elle apprend qu’elle vit depuis toujours grâce à une valve de cochon greffée au cœur.

Hugo, fils d’éleveurs de cochons industriels, est amoureux de Nina. Alors quand celle-ci décide de sauver la vie de Fleur, truie destinée à l’abattage, Hugo n’hésite pas et embarque avec elle dans un road-trip déjanté, les autorités aux trousses, pour sauver la vie de ce cochon innocent.

Avec Héloïse Volle (Nina), Victor Bonnel (Hugo), Eric Berger (Philippe Couturier), Julia Faure (Sabrina), Lina Benzerti (Brigadière Leila), Patrick Ligardes (Adjudant Patrick), Agathe Dronne (Fanny Madec), Patrick Azam (Thierry Madec), Denis Mpunga (Franky le belge), Eliane Umuhire (Colombe), Bess Limani (Dan le Belge), Christophe Vandevelde (Michel l'éleveur sadique), Catherine Ringer (la rebouteuse), Bernard Blancan (le propriétaire de la ferme des cochons noirs).

Note d'intention de Sened Dhab, directeur des fictions numériques

A l'instar de la crise climatique, de la protection de l'environnement, la condition animale est plus que jamais au centre de nombreuses considérations d'une partie de la jeunesse française. Francetv Slash ne pouvait faire l'impasse sur ce sujet. 

Loin de tout jugement et sans jamais donner de leçons, David André et Alice Vial s’intéressent à ces questions à travers ce conte drôle, tendre et frais, que nous avons beaucoup de fierté à proposer bientôt à notre public.

Note d'intention des auteurs, David André et Alice Vial

On ne compte plus depuis quelques années les articles, émissions de radio, colloques et livres consacrés à l’intelligence animale, à la dénonciation des conditions de la « production industrielle » de viande, à la domination qu’exerce Homo sapiens sur le vivant.

Mieux informés, amenés régulièrement à s’interroger sur notre rapport à la nature, nous sommes de plus en plus nombreux à considérer cette domination sans frein comme une menace pour notre planète et pour nous-mêmes : d’où le refus croissant de la malbouffe ou l’intérêt pour la pensée dite animaliste voire antispéciste (réclamant l’égalité entre les « animaux humains » et les « animaux non humains »).
Faut-il pour autant, comme le demandent certains aujourd’hui, renoncer à la consommation de viande, abolir l’élevage et, au-delà, refuser la mise à mort de tout animal ? N’y a-t-il pas une troisième voie qui puisse être trouvée dans l’émergence de nouvelles pratiques d’élevage, où l’être humain comme l’animal puissent trouver – ou retrouver – chacun leur « juste place » ?

C’est dans cette réflexion contemporaine que s’inscrit cette proposition de mini-série qui met en scène un cochon, animal maltraité par l’industrie et pourtant sensible, intelligent et très proche biologiquement de l’être humain…