Dossier de presse La Carte aux trésors
Vous prenez les commandes d’un jeu emblématique. Comment appréhendez-vous ce nouveau défi ?
Cyril Féraud : C’est très symbolique, car je rêvais depuis longtemps de présenter un jeu d’aventure. J’avais 11 ans quand La Carte aux Trésors a débuté sur France 3 et je ne manquais pas un épisode. Reprendre un programme aussi mythique, c’est un luxe.
Pouvez-vous nous en expliquer les règles
C. F. : Deux candidats, le bleu et le rouge, chacun à bord de son hélicoptère, survolent une région. Ils s’affrontent au cours de trois énigmes dont le but est de mettre la main avant la fin du chrono sur une capsule-indice. Place ensuite à la course vers la « rose des vents », la quatrième énigme, la plus difficile, qu’ils pourront résoudre avec l’aide des indices précédemment remportés. Seul celui ou celle qui décroche la rose des vents pourra tenter de remporter le trésor de 5 000 euros lors d’une épreuve physiquement spectaculaire.
Quelles sont les nouveautés de cette nouvelle version de La Carte aux Trésors ?
C. F. : Déjà, d’un point de vue technologique, aujourd’hui, les images sont en haute définition, parfois même en très haute définition. On va en prendre plein les yeux ! Côté règles du jeu, maintenant, tout le monde se sert d’Internet ou de son téléphone portable pour chercher des informations ou trouver son chemin. Les candidats auront donc l’interdiction de se servir de leur smartphone. Même chose pour les gens qu’ils vont croiser. Au-delà de cela, nous avons souhaité revenir aux fondamentaux : un jeu d’aventure, mais avant tout de découverte.
Avez-vous eu un « entraînement » spécial pour le vol en hélicoptère ?
C. F. : Bien sûr. L’hélicoptère est un engin qui me fascine, qui permet de voir les paysages de façon unique et de vivre des sensations fortes. Mais il y a évidemment de nombreuses consignes de sécurité à respecter quand on utilise un hélico. Nous avons donc tous reçu – les candidats, l’équipe technique et moi-même – une formation de sécurité.
Quel est votre rôle dans l’émission ?
C. F. : Je suis en quelque sorte le maître du jeu. Je me connecte régulièrement avec les candidats pour bien comprendre leur raisonnement : que comprennent-ils de l’énigme, pourquoi se dirigent-ils vers telle ou telle destination ? Mais je suis avant tout là pour faire découvrir aux téléspectateurs les paysages sublimes que nous survolons, les trésors de notre patrimoine et pour leur montrer la France vue du ciel comme on l’a rarement vue.
Comment procédez-vous aux choix des candidats ?
C. F. : Les candidats doivent avant tout être curieux, aimer les challenges et le dépassement de soi. Ils ont tous un vrai appétit de découverte. Ils ne sont pas là uniquement pour la compétition. Il leur faut évidemment être sportifs et ultra-motivés.
Comment choisissez-vous les régions visitées ?
C. F. : Le patrimoine français est tellement riche et varié que l’on pourrait faire l’émission absolument partout. Pour les deux premiers numéros, nous sommes allés chercher le soleil et le littoral du côté de Montpellier, puis, pour varier les plaisirs, nous emmèneront les téléspectateurs dans les montagnes ariégeoises.