Les métiers ambulants

L’épopée nomade d’Yvan commence au QG de Cyclofix, start-up en forte croissance, fondée en 2015 par Alexis Zerbib. Après le vol et la sécurité sur la route, le problème de la réparation est le 3^e frein à l’utilisation du vélo en ville. Partant de ce constat, il a mis en place un service de réparation géolocalisé, c’est-à-dire « où on veut, quand on veut ». Les clients commandent une intervention via l’appli et l’un des 100 réparateurs mobiles indépendants se déplace dans tout Paris et la proche banlieue sur un vélo-cargo, petit atelier mobile.

Rencontre avec David El Hayani fondateur de Reflets de Cuir, un service de cirage-glaçage haut de gamme et d'entretien de maroquinerie. Ce shoes addict, ex-horloger, s’est lancé avec passion dans le bichonnage de souliers. Le gentleman-cireur est également amateur de voitures anciennes. il se déplace dans une Jaguar XJ de 1985 à la demande de particuliers, de boutiques de luxe, de conciergeries ou d’entreprises pour cirer in situ les chaussures. 

Avec Frédérick Gersal, retour sur ces métiers d'autrefois. Et pour commencer, il va revêtir la blouse d’allumeur de réverbères. Dans chaque quartier, à la tombée de la nuit et au petit matin, un homme en blouse muni d’une échelle et d’une longue perche faisait halte tous les vingt-cinq mètres. pour allumer et à éteindre les becs de gaz.
Sur les quais s’affairaient aussi des porteurs d’eau. Longtemps, les Parisiens se sont désaltérés avec l’eau de la Seine, de bien meilleure qualité que celle des puits, plus limpide mais chargée en gypse, en calcaire et en sels.
Ces métiers ambulants s’annonçaient par des cris, les fameux Cris de Paris, réglementés en fonction de chaque corporation. Ces cris, au nombre d’une cinquantaine, étaient poussés par les marchands ambulants, qui exerçaient leurs activités dans les rues de la capitale, du Moyen Âge à la Première Guerre mondiale. Ils signalaient ainsi leur présence tout en animant les rues et les places.

Se restaurer tout en faisant du tourisme, c'est l'idée du Bus Toqué. Un bus à impériale équipé d’une cuisine et d’une salle de restaurant à toit vitré propose de déjeuner ou de dîner le temps d’une balade autour des principaux monuments parisiens. Une tablette à côté de chacune des 12 tables détaille les points d’intérêt.

Nous terminons cette déambulation sur une balade un peu particulière avec Clémentine Poupat, dresseuse animalière, promeneuse de chiens dans l’Est parisien et fondatrice de "La meute en diligence". Le lundi est réservé à son activité de coaching : elle aide à résoudre des problèmes comportementaux de chiens, dans des parcs et à domicile. Les autres jours de la semaine, elle ouvre son planning aux propriétaires qui lui confient leur animal pour des promenades à bord de sa diligence, son vélo-cargo.