Mercredi 24 octobre après le Grand Soir 3

Au programme de cette thématique culture : 

 ♦ «  Palais Garnier, palais vivant ». Une enquête de Geneviève Faure et Nedim Loncarevic

Paris, ville d’Art, ville des Arts. Pour célébrer les arts classiques, la capitale se devait de construire un monument. Le palais Garnier, avec sa vocation, lyrique et chorégraphique, en fait l’un des cœurs bouillonnants de Paris.Danse classique, musique symphonique, opéra, le palais Garnier peut s’adapter à toute sorte d’arts grâce à une scène exceptionnellement profonde et une exceptionnelle capacité d’adaptation. Son architecture réserve bien des étonnements : ainsi ses fondations reposent sur un lac de quelques mètres de profondeur, où les pompiers de Paris viennent s’entraîner. Son plafond, un chef d’œuvre signé Chagall, attire des milliers de visiteurs tous les ans… Visite du Palais Garnier tel que vous ne l’avez jamais vu... Visite du lac sous l'Opéra, des ateliers de couture qui possèdent l’une des plus fabuleuse collection de costumes de scènes d’Europe, jusqu'au sommet le plus haut derrière l'Apollon qui surplombe le bâtiment. 

Pour nous parler de ce lieu magique, Maud de Bohan a rencontré le danseur étoile de l'Opéra de Paris Karl Paquette, qui nous livrera son sentiment à 4 mois de quitter cette maison et de tourner une age de son histoire.

 ♦ « Maîtrise de Radio France à Bondy la banlieue lyrique  ». Une enquête de Emmanuelle Hunzinger avec Mathieu Caillaud

La maîtrise de Radio France remporte depuis sa création il y a 10 ans, un succès qui ne s’est jamais démenti. Chaque année, elle permet à des jeunes collégiens, qui n’ont parfois jamais eu l’occasion d’écouter de l’Opéra, de devenir des chanteurs lyriques et de découvrir le répertoire classique. L’expérience de la maîtrise a changé durablement la vie d’adolescents de banlieue. Ceux qui y sont scolarisés ont un temps un accès privilégié à la culture. D’autres choisissent de poursuivre au lycée avec des études classiques, un choix de vie d’autant plus difficile qu’il faut gérer les temps de trajets quotidiens entre Bondy et le 16^ème arrondissement.

Depuis le conservatoire de musique de Stains, Maud de Bohan est allée à la rencontre de sa fondatrice Zahia Ziouani qui promeut la diffusion de la musique classique dans les banlieues...

 ♦ « Un collège à l’unisson ». Une enquête de Jean-Michel Escafre, Valérie Banabera et Laurent Dodé

A Nîmes, le collège Diderot est situé dans le quartier Valdegour. Il est là encore pour quelques mois car à la rentrée prochaine, il aura disparu et ses élèves seront répartis sur les établissements voisins dans le but de favoriser la mixité sociale. Pourtant, depuis 6 ans, le collège s’ouvre à la ville entière par la pratique musicale qui est au cœur du projet Harmo'Nîmes. Des élèves issus de tous les milieux sociaux, de tous les quartiers ainsi que ceux du conservatoire forment un orchestre d’instruments à vents. De mois en mois, les progrès sont fulgurants sous la direction de la grande cheffe d’orchestre Zahia Ziouani. Depuis 6 ans donc, le principe est le même : des répétitions, des master class intensives et au bout, des concerts.