Saint-Pierre & Miquelon la 1ère en partenariat avec la Collectivité Territoriale et la DCSTESP dévoilera les noms des grands gagnants du concours « Le sportif de l’année » lors de la soirée de gala de ce vendredi 2 décembre 2022.
Une émission à vivre en direct et en public !
« Le sportif de l'année », c'est l'occasion de mettre en lumière tous les sportifs de l'archipel et nous avons l’immense plaisir de recevoir deux invités prestigieux :
Laurence Fischer
Icône du karaté, championne de la Paix, triple championne du monde et engagée auprès des femmes, elle a accepté d'être la marraine de cet événement sportif.
Arnaud Briand
Ancien capitaine de l’équipe de France de hockey sur glace, originaire de Saint-Pierre & Miquelon et vainqueur du "Sportif de l’année" en 1992, il nous fait l’honneur de présider le jury 2022.
Ne manquez pas cette grande soirée de gala.
LE SPORTIF DE L’ANNÉE,
VENDREDI 2 DECEMBRE à partir de 20h45 sur Saint-Pierre & Miquelon la 1ère
Emission présentée par :
Anne-Laure Martinot
Annaïg Morazé
Claudio Arthur
En partenariat avec :
SPM la 1ère - Décembre 2022
Focus sur Laurence Fischer
Laurence Fischer est une icône mondiale du Karaté qui a dominé sa discipline pendant de nombreuses années. Sa carrière sportive ne l’a pas empêchée de poursuivre ses études et de s’impliquer dans les causes sociales qui lui tiennent à cœur. Laurence est une femme engagée : elle a participé à de nombreuses missions humanitaires et aide les femmes victimes de violences à se reconstruire par la pratique du sport.
Dès 2014, Laurence commence à animer en République démocratique du Congo des ateliers de karaté au service de la reconstitution des femmes.
En 2017, elle crée l’association « Fight for dignity » afin de pérenniser son action.
Depuis mars 2018, « Fight for Dignity » propose également des séances de karaté à la maison des femmes de Saint-Denis.
En 2021, l’activité s’est développée puisque l’association anime des ateliers à la maison de Soie à Brive-la-Gaillarde, à Casavia à la Pitié-Salpétrière et à l’institut Women Safe à Saint-Germain-en-Laye.
Palmarès
1998 : Médaille d'or en kumite individuel féminin + 60 kg aux championnats du monde de karaté 1998 à Rio de Janeiro, au Brésil2.
1999 : Médaille d'or aux Championnats d'Europe.
2000 : Médaille d'or aux Championnats d'Europe.
Médaille de bronze en kumite individuel féminin + 60 kg aux championnats du monde de karaté 2000 à Munich, en Allemagne3.
Médaille d'or en kumite par équipe aux mêmes championnats.
2001 : Médaille d'or aux Championnats d'Europe.
2002 : Médaille de bronze en kumite individuel féminin + 60 kg aux championnats du monde de karaté 2002 à Madrid, en Espagne4.
2004 : Médaille d'or aux Championnats d'Europe.
Médaille de bronze en kumite individuel féminin + 60 kg aux championnats du monde de karaté 2004 à Monterrey, au Mexique5.
2006 : Médaille d'or aux Championnats d'Europe
Médaille d'or en kumite individuel féminin + 60 kg aux championnats du monde de karaté 2006 à Tampere, en Finlande.
Mini-série "Fight For"
Focus sur Arnaud Briand
Ancien attaquant originaire de Saint-Pierre et Miquelon, Arnaud Briand était un joueur très talentueux. Il a été capitaine des Flammes Bleues de Reims, mais aussi le chef de file des Dragons de Rouen et surtout, le meneur de jeu de l'équipe de France.
Après des débuts à Bordeaux, Arnaud Briand vient renforcer le club de Reims. C’est à cette époque qu’il participe à ses premiers Jeux olympiques d’hiver organisés en France, à Albertville, en février 1992. Avec l’arrivée du coach suédois Mickaël Lundström à Reims en 1995, le numéro 8 tricolore est désigné officiellement capitaine des Flammes Bleues.
Élu à deux reprises « meilleur joueur français » du championnat de France en 1996 et en 1997, c’est sous sa direction que le club de la Marne remporte pour la première fois le titre de champion de France en 2000.
Après avoir soulevé la Coupe Magnus, Arnaud Briand quitte le club de Reims pour aller jouer en élite allemande (DEL) avec les Panthers d’Augsbourg. Au mois de juin 2001, le célèbre attaquant se lance un nouveau défi en devenant, à trente et un ans, le premier hockeyeur français à signer dans un club de l’élite suédoise, une des ligues les plus fortes et les plus fermées d’Europe. L’arrivée du capitaine des Tricolores à Lulea, près du cercle polaire, fait sensation en Suède.
Au mois de mai 2002, après deux saisons très enrichissantes passées à l’étranger, d’abord à Augsbourg en Allemagne puis à Lulea en Suède, le capitaine des Tricolores décide de revenir finir sa carrière sportive en France en signant un contrat de trois ans avec le club de Rouen.
Le message d’Arnaud Briand…
« Saint Pierre et Miquelon, notre caillou.
Le sport et surtout le hockey à la télé « anglaise » je l’ai découvert à St-Pierre & Miquelon. Vers 6 ans, rapidement, au hockey mineur (Avec André et Guy Paturel, Bernard Turpin et Norman Bowring) ma passion a explosé et les écoles de hockey l’été se sont succédées. Mes premières idoles (Claude Levavasseur, Yannick Goé) en plus de mon grand frère Thierry et de mon complice de jeunesse Eugene Lévêque, partageaient cette passion estivale, et me consolaient le soir avant de dormir.
Rémi Arrosamena, Maurice Jacca (#8) étaient mes favoris chez les Cougars.
Sous les conseils avisés de Karl Vermette et Michel Ouellette, mes parents me permettent à 14 ans, de vivre mon rêve d’aller jouer au Canada tout en allant à l’école bien sûr.
A 19 ans, après une grave blessure à l’épaule, le « NHL » dream touche à sa fin et l’aventure Européenne peut commencer (avec l’aide de Patrick Foliot, encore Goé et Henri Lahiton) , ma vie d’adulte aussi, avec la rencontre de ma future femme Nancy, évidement une fille de mon caillou.
La suite a été grâce à RFO… plus médiatisée, encore merci à tous pour toutes ces attentions durant ma carrière.
Bordeaux, Reims et le titre en 2000, l’Allemagne et la Suède, pour terminer cette épopée sportive en 2005 à Rouen.
Entre temps, 11 championnats du monde, 4 jeux Olympiques et le titre de capitaine de cette équipe de France ainsi que 2 fois le titre de meilleur joueur Français.
Et toujours, le support de l’archipel, quelque chose d’incroyable. Aucun autre coéquipier n’a eu au long de sa carrière un intérêt aussi marqué.
2005, l’année de ma retraite et de mon jubilé à SPM bien sûr.
Encore merci à tous les bénévoles et partenaires impliqués, mais une mention spéciale à monsieur le Président, Paul Revert.
De retour sur Montréal, pour ma 3eme carrière, je vis encore cette passion tous les jours, soit à la télé soit sur la glace en ligue de garage encore une fois par semaine.
De passage à SPM, j’ai entendu parler de cette distinction de sportif de l’année, que j’ai eu la chance d’obtenir en 1992… Cette coupe existait toujours, bien à la vue chez mes parents. La remettre en jeu pour revivre cet événement me semblait évident. 30 ans sans lauréat, c’est bien trop long.
Et quelle surprise et honneur qu’on me propose de présider ce jury ! »
Arnaud Briand