Redécouvrez l’opéra italien La Finta Pazza de Giulio Strozzi, premier opéra représenté en France en 1645 !
Déidamie empêchera-t-elle son amant Achille de partir guerroyer à Troie ? En effet, l’Oracle fût formel : le valeureux Achille est indispensable à la prise de Troie, mais il n'y trouvera non pas la gloire, mais la mort. La jeune princesse, fille du roi Lycomède de l’île de Scyros, use alors de toutes sortes de stratagèmes pour retarder le départ d’Achille, feignant même la folie ! Toutefois, héros comme mortels, nul ne peut échapper à son destin...
On rapporte souvent le succès incroyable de La Finta Pazza à Venise en 1641 à la présence de la diva Anna Renzi et à la machinerie étonnante de Torelli. Mais un spectacle avec un très bon chanteur et une machinerie impressionnante ne peut absolument rien donner si la musique n’est pas extraordinaire.
La Finta Pazza a été le tout premier opéra donné à la Cour de France en 1645, « ce pays qui ne connaissait pas du tout l’opéra ». C’est une comédie lyrique, ou pièce avec musique et machines, sur un livret en un prologue et trois actes, de Giulio Strozzi, homme de lettres vénitien, conçu à l’origine pour un opéra de Monteverdi.
C’est une pièce qui propose quelque chose de nouveau dans l’histoire de la musique, à un moment où l’opéra devient public, avec un rapport entre texte et musique extrêmement abouti. C’est cette qualité, la qualité de cette musique qui explique que La Finta Pazza fut le premier opéra donné à la Cour de France en 1645.
Disponible 12 mois dès le 04 décembre, uniquement sur france.tv/culturebox
La Finta Pazza
Un opéra de Francesco Sacrati, livret de Giulio Strozzi
160 min
Mise en scène
Jean-Yves Ruf
Réalisation
Olivier Simonnet
Direction musicale
Leonardo Garcia Alarcòn dirige La Capella Mediterranea
Décors
Laure Pichat
Costumes
Claudia Jenatsch
Lumières
Christian Dubet
Production
Ozango
Direction de la culture et du spectacle vivant
Michel Field
Sonia Djallali
Pierre Block de Friberg
Laurène Amiach