Affaire Henri-Jean Jacomet : le gendre qu’on n'aimait pas

Avec 1,2 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. À travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrit chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Un film d’Hélène Gauthier

Huos est un petit village tranquille perché sur les contreforts des Pyrénées. Pourtant, ce 13 juillet 1988, l'impensable s’y produit: trois personnes d’une même famille sont assassinées dans la plus belle maison du bourg.

Le meurtrier serait-il l’une des trois victimes, qui aurait retourné l’arme contre lui ? Un autre membre de cette famille aux lourds secrets est-il impliqué ? Commence alors une enquête hors norme, qui va aboutir à l’accusation d’un homme. Henri-Jean Jacomet, mari et beau-frère des victimes, est le coupable idéal aux yeux des gendarmes et des familles. Mais, il est accusé à tort. Il faudra 13 ans, plusieurs séjours en prison, des grèves de la faim et un procès pour qu’il prouve son innocence. Jacomet s’en sort finalement, mais sa vie est ruinée.