DIMANCHE EN POLITIQUE

Avec un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale (6,5%), les territoires de la région Nouvelle-Aquitaine offrent pourtant des situations contrastées.

Le chômage recule, mais dans le même temps, certains secteurs connaissent de grandes difficultés pour recruter une main d'œuvre qualifiée.

La pandémie a totalement bouleversé le marché de l’emploi. Avènement du télétravail, besoin de retrouver du sens dans son activité pro, besoin d’indépendance.

Pour en discuter, Nicolas Morin et Annaïck Demars reçoivent : 

• Jean-François Clédel, président de la CCI de Nouvelle-Aquitaine
• Nicolas Guyamier, chef d’entreprise des Transports Guyamier
• Stéphane Pfeiffer, président de la mission locale Maison Emploi Bordeaux
• Philippe Barre, fondateur de Darwin Ecosystème
• Arthur Audibert, torrefacteur de café à Bordeaux
• Lise Berneron, salariée de Darwin 

Avec les reportages des rédactions de France 3 Aquitaine, France 3 Limousin et France 3 Poitou-Charentes :

• Darwin: le modèle alternatif  

Darwin est un lieu à Bordeaux qui pèse aujourd’hui 1800 emplois. Il y a 15 ans, c’était un terrain militaire à l’abandon, aujourd’hui c’est une fourmilière où se croisent commerçants, salariés, créateur de TPE, porteurs de projets... On y trouve des boutiques, une boulangerie, un chocolatier, un brasseur, un chocolatier... Mais aussi des créateurs d’entreprises hébergées au sein du « campement  » une pépinière qui accompagne et soutient ces créateurs durant 2 ans.

•  Un marché du travail qui nécessite de s’adapter

La Souterraine, 5000 habitants et 2ᵉ ville de Creuse. Après les 157 licenciements chez l’équipementier automobile GM&S après la fermeture définitive des ateliers de prêt à porter De Fursac en 2021, le groupe de maroquinerie Rioland s'implante et prévoit d'ici à 5 ans d’embaucher 350 personnes. Sur place, les premiers salariés sont déjà au travail alors que les prochains sont en formation à Châteauroux sur le site de la marque. 

• Hôtellerie Restauration : trop rare main d’œuvre

C’est un secteur clé de la région Nouvelle-Aquitaine, le tourisme est directement touché par la pénurie de main d'œuvre. Depuis la crise estivale, le secteur a-t-il retrouvé de la main d’œuvre qualifiée, comment les professionnels forment ils leurs nouveaux salariés ? Les conditions de travail, de vie ont-elles évoluées en faveurs des salariés ?

• La formation, la clé de la réussite

Anthony a trouvé un emploi grâce à la formation. Depuis cet été, il est chauffeur de bus pour la compagnie Vitalis à Poitiers. Après un passage en CFA, il a suivi la formation interne de conducteur. Grâce à cela, Vitalis tente de pallier la pénurie de chauffeurs. Quel est selon lui l’intérêt d’une telle formation ? Est-ce un moyen efficace pour retrouver un emploi ?A l’AFTRAL de Poitiers, centre de formation agréé par l’Etat pour suivre la formation de futurs agents de Vitalis, on forme actuellement les futurs chauffeurs de bus. Comment fonctionne la structure ? Qui la finance ? Quel impact sur l’emploi ? La formation ouvre aussi les perspectives d’évolution, à l’instar de Cécile Denis. Après une première carrière dans le social, elle a utilisé son CFP pour changer de métier. Aujourd'hui, elle est tapissière dans la Vienne. Qu’est-ce que lui a apporté la formation ? Nos modèles permettent-ils d’avoir plusieurs vies professionnelles dans sa carrière ?

• Je monte ma « boîte » 

Ils sont issus de quartier dits défavorisés. Ils n’ont pas les réseaux, ni les compétences pour devenir chef d’entreprise... La maison de l’emploi de Bordeaux les accompagne pour mener à bien leur projet. Chaque année, ils sont 240 porteurs de projet à tenter l’aventure... 30% réussissent.