Un grand nombre de films retracent la chasse à la baleine dans les mers du sud, entre Polynésie et Micronésie.
Ils racontent l'histoire de cette chasse à l'or jaune bien avant l'or noir, qu'immortalisa Herman Melville, lui-même baleinier dans son livre Moby Dick.
Nous n'allons pas faire un remake du livre d'Herman Melville. Nous allons raconter le destin de chasseurs de baleines, partis de Londres, de New-York et des mers d'Irlande. Marginaux fuyant la misère ou la justice, flibustiers avides de s'enrichir.
Notre capitaine Achab sera représenté par des personnages ayant vraiment existés, comme William Forrest, jeune New-Yorkais de 15 ans qui après une dispute avec son père, s'embarque sur un bateau pour chasser la baleine au large des îles Loyauté..
Quatre portraits, quatre destins qui ont pour lien, Lifou où ils « fondent », huile et familles avec aujourd'hui encore une descendance métissée, exemples réussis d'intégration en milieu kanak de population extérieures.
De nombreux noms de famille des îles, sont à consonances anglo-saxonne (Robertson, Imber, Forrest...). Témoins du passage de ces hommes venus pêcher la baleine et qui sont restés : (habitation, mots, écrits, chants, vestiges).
Un documentaire historique sur ces pionniers sans foi ni loi disait-on.
Notre film est empreint d'onirisme et de ce romantisme idéaliste de ces hommes bravant les mers déchainées pour l'aventure et l'argent.
Moby Dick ne raconte-t-il pas l'histoire de cette quête de l'homme à rechercher au péril de sa vie et de sa raison le Graal.
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