La Méditerranée est l’une des régions du monde les plus touchées par les changements climatiques qui se manifestent par des incendies, des précipitations extrêmes ou la montée du niveau de la mer.
Pour le milieu marin, les dés sont jetés. Les changements sont déjà là sous nos yeux : la pêche va devoir s’adapter à l’arrivée d’espèces tropicales d’eau chaude et à la disparition des coquillages, des moules, des huîtres, succombant à l’acidification de l’eau.
Les climatologues prévoient que les canicules estivales deviendront la norme et pourraient durer jusqu’à 3 mois. Les villes deviendront insupportables à vivre si elles ne sont pas végétalisées.
Les scientifiques prédisent un emballement climatique aux contours encore incertains car la grande source d’incertitude ne provient pas des projections climatiques mais de l’impossibilité de prédire nos choix collectifs. Selon le scénario dit « optimiste », la hausse des températures peut encore se stabiliser après 2050. Le climat de la France méridionale ressemblera alors à celui du sud de l’Italie, plus chaud, plus sec, avec 500 mm de précipitations annuelles et 5 mois de sécheresse estivale.
Le temps n’est plus à la prise de conscience mais à l’action individuelle et collective.