Ce film, c’est la mise en perspective de trois entreprises du Doubs, percutées de plein fouet par la crise sanitaire. Patrons et salariés racontent leurs nouvelles vies, pendant et au sortir de la pandémie du Covid. Ils se confient sur une crise qui dure, sans détour, entre émotion, colère et abnégation.
Outre le clin d'oeil à la chanson de Bashung, le titre témoigne aussi d’une réalité, celle d’une crise exceptionnelle de par son ampleur et sa durée.
Les réalisateurs ont suivi pendant plusieurs mois les doutes et évolutions de trois entreprises très différentes, situées dans le Doubs : le groupe industriel Delfingen, équipementier automobile, Agrodoubs, entreprise familiale spécialisée en préparations culinaires et l’Antonnoir, un café-concert.
Trouver une solution pour ne pas tomber
Georges Bourgon est le PDG d’Agrodoubs. Cette entreprise située à Flagey dans le Doubs est spécialisée dans les préparations de desserts pour la restauration.
Sa clientèle s’est largement développée à l’international (Etats-Unis, Europe, Asie). En mars 2020, lorsque la crise du Covid arrive et que les confinements s’installent, leurs commandes s’effondrent. Le chiffre d’affaire se retrouve divisé par 20 en quelques semaines à cause également de la fermeture des restaurants et autres lieux de restauration collective.
Georges Bourgon comprend qu’il doit réagir très vite pour éviter la catastrophe. Fort de son savoir-faire dans les mélanges, le conditionnement et la distribution, l’entreprise change radicalement de production et se lance dans la fabrication de gel hydro-alcoolique.
Des impacts très différents
Si l’entreprise Agrodoubs a réussi à s’adapter rapidement, d’autres ont subi la crise plus difficilement. C’est le cas de nombreux secteurs d’activité comme le tourisme, la restauration, l’hôtellerie ou encore le monde de la nuit, à l’image de l’Antonnoir, un café-concert situé à Besançon.
Antonin Borie, le gérant de l’établissement confie ses doutes, son angoisse dans les premiers jours du confinement. Comme la plupart des établissements de ce type, difficile d’imaginer une reconversion totale. La photographie, une passion pour Antonin, lui a permis de ne pas se laisser submerger par la déprime liée à la fermeture de son établissement. « Le fait de me projeter chaque semaine sur un shooting, ça a sauvé ma santé mentale. »
La crise liée à cette pandémie a également touché le groupe Delfingen, un équipementier automobile mondial basé à Anteuil dans le Doubs. Dès le mois d’avril 2020, l’entreprise voit ses commandes baisser de 75% puis atteint les moins 90% au mois de mai.
En 2021, la production de l’équipementier est au ralenti du fait de la pénurie des matières premières, une situation très frustrante pour le chef d’entreprise.
Ma petite entreprise...
connaît bien la crise
Un documentaire de 52'
écrit et réalisé par
Stéphane Bonnotte
et David Perrot
Une coproduction
Dans la Boucle Productions
et France Télévisions
jeudi 16 février
à 23.50
Délégué aux antennes
et aux contenus :
Nicolas Ricoud
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