Kazadok
Amazonie c'est la forêt qu'on assassine
Mercredi 15 février à 20h05
La déforestation de l’Amazonie envahit peu à peu les territoires des indigènes brésiliens dont les droits ont été ignorés voire bafoués par le gouvernement de Jair Bolsonaro. Chaque jour, l'équivalent de cinq mille terrains de football sont déboisés. Ce mercredi à 20h05 dans Kazadok, découvrez le documentaire Amazonie c’est la forêt qu’on assassine sur Guyane la 1ère.
Les scientifiques démontrent que le sud de la région émet désormais plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère que ce que la forêt tropicale peut absorber. Pendant ce temps, la politique du président brésilien Jair Bolsonaro favorise l'exploitation de la jungle et ignore les droits des indigènes. Mais ces derniers résistent et organisent leur défense. En août dernier, environ six mille d'entre eux se sont rassemblés lors de la plus grande manifestation d'autochtones de l'histoire du pays pour faire pression sur la Cour suprême chargée de se prononcer sur la question du "Marco Temporal" (limite de temps). Il s'agit de définir si la propriété des territoires par ces peuples est garantie par la loi comme un droit fondamental.
Kazalive
Hommage à Manu Dibango
Vendredi 17 février à 20h05
Premier Africain à avoir foulé la scène de l’Apollo Theater dans les années 1970, figure planétaire de l’afro-jazz et musicien hyperactif, Manu Dibango nous a quittés il y a deux ans. Ce vendredi à 20h05 dans Kazalive, Guyane la 1ère lui rend hommage à travers ce concert événement.
La disparition à 86 ans, le 24 mars 2020, du saxophoniste camerounais Manu Dibango a été un choc pour la grande famille du jazz et des musiques africaines. Né en 1933 à Douala, le jeune Manu s’est installé à Paris en 1949 avant de s’imposer au fil des années comme l’une des figures les plus incontournables de la scène hexagonale, puis rapidement planétaire en signant, en 1972, le légendaire « Soul Makossa » samplé — voire plagié — par Michael Jackson sur « Wanna Be Starting Something ». Auteur d’une immense discographie où se mêlent afro-jazz, soul et funk, il n’aura jamais cessé de faire rayonner sa joie de vivre sur scène, jusqu’à ce que le premier confinement fasse taire toutes les salles de concerts du globe : le 14 mars 2020, il devait célébrer à New York, au Carnegie Hall, les 60 ans d’Angélique Kidjo.
En 2021, les rôles se sont inversés : c’est Angélique Kidjo qui célèbre la musique de celui qu’elle considère comme son grand frère, aux côtés des chanteurs Blick Bassy et Flavia Coelho, du musicien malien Cheick Tidiane Seck, de la chanteuse et bassiste ivoirienne Manou Gallo, du musicien congolais Ray Lema et du bassiste camerounais Etienne MBappé.