C'est à vélo qu' Yvan se met à la recherche de l’atelier d’Alberto Giacometti. Mais c’est Marie-Hélène, une habitante du quartier et ancienne voisine de l’artiste, qui lui ouvre les portes de sa maison familiale. Une maison qui n’a pas bougé depuis 1896 et qui regorge d’objets à forte valeur sentimentale.
Ensuite, il rencontre Michel, spécialiste de Georges Brassens et l’un des fondateurs d’une webradio consacrée au chanteur. Michel lui fait découvrir l’impasse Florimont. C’est dans une maison de cette discrète ruelle que le chanteur a passée 22 ans de sa vie. Un lieu spartiate mais inspirant puisqu’il a écrit de nombreuses chansons, toujours autant populaires.
En quittant l’impasse Florimont, il redescend la rue d’Alésia pour retrouver son ami Frédérick Gersal qui l’attend en brandissant une pancarte « Libérez la femme ». L’historien rend alors hommage à Flora Tristan, sur la place qui porte son nom. Grande figure du XIXème, elle n’a cessé de se battre pour la cause féminine, pour la liberté d’expression et pour celle des ouvriers.
De retour dans les ateliers de Jean Cardot, l’artiste lui raconte son enfance dans laquelle il a été très vite initié au monde de la sculpture. Il revient aussi sur les grands moments de sa carrière. Notamment lorsqu’il réalisa de célèbres sculptures présentes aujourd’hui dans la capitale. Parmi elles : le général De Gaulle sur l’avenue des Champs-Elysées ou le premier ministre britannique Winston Churchill, en face du Grand Palais.
Pour terminer la balade, Yvan retrouve Annie dans le jardin de la place de la Garenne, un petit recoin de verdure bien caché. A deux pas de celui-là se trouve Le Moulin à Café. Plus qu’un simple endroit où prendre un verre et se restaurer, ce café associatif est un véritable lieu de partage et d’entraide qui symbolise le vivre-ensemble.