Le goût des rencontres

C’est à Sallertaine, en Vendée, que Grégory Cuilleron va se retrouver face à l’imposant Moulin de la Rairé. Cet édifice du 16ᵉ siècle est le seul moulin français à ne jamais avoir cessé son activité depuis sa construction. La famille Burgaud fait tourner ses grandes ailes depuis les années 1800. Meuniers de génération en génération, c’est au tour de Richard et son fils Pierre de perpétuer le savoir-faire de la production artisanale de farine. De blé blond ou noir, de sarrasin, de seigle ou encore de riz... chez eux, on trouve une multitude de variétés !  

 
Le temps d’une journée, Grégory va se glisser dans la peau d’un meunier. Mais il n’aura pas le temps de dormir ! Car meunier est un métier difficile, qui nécessite une dizaine d’années pour maitriser le seul fonctionnement du moulin. Première étape : la mise en route du moulin. Après avoir orienté le toit dans le sens du vent et ouvert les ailes, il lui faudra encore graisser les engrenages, régler l’écart entre les meules et le débit d’écoulement du grain. Autant de tâches manuelles que Richard tient à conserver. Car pour lui, pas question d’automatiser le moulin ! Néanmoins, dépendant des conditions météo, il a dû installer un moulin plus moderne dans un bâtiment annexe. Grégory découvrira ces deux méthodes de travail.  

La farine à l’ancienne du moulin fait le bonheur des boulangers de la Région, comme Olivier. Installé depuis 7 ans à quelques kilomètres, il fabrique du pain au levain qu’il cuit dans un four à bois pas comme les autres. Grégory l’aidera pour la mise en route. Le foyer ne se trouve pas à l’intérieur même, mais en bas, ce qui lui permet de rester chaud plus longtemps. Olivier peut alors cuire plus de pain en moins de temps.  

 Et notre boulanger proposera à Grégory de réaliser un pain de campagne accompagné d’une terrine de canard aux blettes. Notre cuisinier se rendra dans un élevage de canard de Challans, produit emblématique de la région.