Dans Anaïs s’en va-t-en guerre, Marion Gervais suivait une femme de 24 ans dans son combat pour devenir agricultrice et cultiver des plantes aromatiques en Ille-et-Vilaine face à l’administration, aux professeurs misogynes et aux caprices du temps. Ce film avait été récompensé par une Etoile de la Scam en 2015.
Dix ans après, la réalisatrice est retournée dans la ferme d'Anaïs et retrouve sa protagoniste alors qu’elle relève un nouveau défi : celui de faire accepter son mari, rencontré au Sénégal, en France.
Presque 10 ans après Anaïs s’en va en guerre, la jeune femme est toujours agricultrice au milieu de ses champs et de ses fleurs.
Mais Anaïs n’est plus seule car elle est amoureuse. Elle a rencontré Seydou, un jeune Sénégalais de son âge. Ils se sont aimés et se sont épousés, là-bas.
La dure loi des frontières compliquant tout, ils vont devoir relever les manches et se battre pour que leur amour triomphe malgré l’administration française et les titres de séjour. Mais Anaïs et Seydou vont aussi devoir apprendre la vie à deux et apprivoiser le mal du pays.Et ce, tout en continuant de travailler sans relâche au champ.
La soirée continue avec la diffusion à 0.30 du documentaire : Je parle au bus
Quatre jours par semaine, Catherine de la Hougue, 74 ans, sillonne les petites villes et villages perdus du département de la Manche pour accueillir les gens en souffrance. Partant du constat que bien des drames auraient pu être évités, si "ses familles" avaient eu quelqu'un à qui parler.
Cette ex-juge des enfants, a décidé, à l'issue de sa carrière, de créer un lieu d'écoute itinérant.
A bord de son camping-car, le "parentibus", accompagnée d'éducateurs, de psychologues... Tous bénévoles, cette femme atypique aide parents, enfants, ou grands-parents à mettre des mots sur les maux. Leurs histoires, miroirs de notre société, ont une portée universelle. Au-delà de la désertification de certaines régions, Catherine de la Hougue aborde l'épineux problème de la prévention.
Cette initiative est née de toutes ces années au tribunal de Coutances durant lesquelles Catherine de la Hougue a tenté de protéger les enfants de parents défaillants. Spectatrice de drames familiaux, elle a cherché à guider ces jeunes, un peu perdus. Un travail lourd marqué, parfois, par la peur d'une décision inappropriée.
Inédit
Réalisation
Marion Gervais
Coproduction
Squawk / France télévisions / France 3 Bretagne
Durée
52 min.
© Squawk
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JE PARLE AU BUS
Réalisation
Anne Valérie Jara
Production
Les Productions Imagine
Coproduction
France Télévisions
A re(voir) sur
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