Nouvelles révélations sur l'affaire de la sextape à la mairie de St Etienne

Envoyé Spécial

Jeudi 15 juin à 21.10

Gilles Artigues dans Envoyé Spécial (France 2) : « Cette affaire a brisé ma vie, elle a interrompu mon parcours brutalement ».

 

« Cette affaire a brisé ma vie, elle a interrompu mon parcours brutalement… On me menaçait de diffuser des images tournées à mon insu. A partir de là, pour moi la vie s’est arrêtée » explique Gilles Artigues, adjoint au maire de St Etienne (Loire) dans un reportage d’une quarantaine de minutes de Valérie Astruc, Clément Le Goff et Hervé Pozzo, qui doit être diffusé jeudi prochain 15 juin dans le magazine Envoyé Spécial sur France 2. 

Devant les caméras du magazine d’Elise Lucet, l’élu de St Etienne raconte comment il s’est retrouvé victime d’un piège à la vidéo intime, après avoir été filmé à son insu dans une chambre d’hôtel avec un escort boy. Longuement, Gilles Artigues se confie sur ses six années de « cauchemar » et accuse le maire de St Etienne, Gaël Perdriau (qui réfute cette accusation), d’avoir été aux courant du chantage. 

«  Tu ne feras plus jamais ça, tu ne seras plus publiquement en désaccord avec moi, sinon je publierai les images que tu sais »

Gilles Artigues détaille notamment comment, à l’issue d’une réunion, Gael Perdriau lui aurait dit : « Tu ne feras plus jamais ça, tu ne seras plus publiquement en désaccord avec moi, sinon je publierai les images que tu sais ». Gilles Artigues affirme encore : « Donc à partir de là, j'ai compris que non seulement il n'allait pas me défendre, non seulement il n'allait pas dénoncer ce piège ourdi par ses amis mais qu'en plus il allait s'en servir pour pour me museler”. Gilles Artigues évoque ensuite les années où il a vécu emprisonné dans son silence, ne disant rien à sa famille. «  Je fonctionnais un peu comme un automate. Je faisais des choses, mais mon esprit était ailleurs. Et puis je vivais dans la hantise que ces images soient diffusées. » 

Dans ce reportage, la famille de Gilles Artigues témoigne aussi. Mireille Artigues, son épouse, raconte comment elle a vu son mari changer, “s’enfermer dans sa bulle” pendant toutes ces années. Sa fille Claire-Marie Artigues raconte aussi: “ On l'a tout de suite senti. C'est des moments où on pouvait lui parler et il répondait plus. C'était vraiment quelque chose de particulier”. Puis Mireille Artigues fait le récit de l’épreuve des révélations publiques:  “Je me suis pris un mur en pleine figure. Son intimité était aussi la mienne, je me suis sentie mise à nue.” Elle dit avoir cru les explications de son mari.

 "Hilarité générale et j'allais dire jouissance générale"

Dans le reportage, Gilles Rossary Lenglet, qui fut proche d’un élu de majorité municipale et se présente comme le cerveau, “l’auteur du Kompromat”, témoigne aussi longuement. Il raconte en détail l’infernale machination qu’il aurait mis en place. Moment fort, Gilles Rossary explique comment il aurait ensuite livré la vidéo au maire et à son directeur de cabinet et comment ils auraient réagi en voyant la vidéo : ” Hilarité générale et j'allais dire jouissance générale”, affirme-t-il. En exclusivité dans Envoyé Spécial, Gilles Rossary Lenglet révèle enfin des documents qui, selon lui, prouveraient qu’il aurait été rémunéré par de l’argent public pour monter ce piège contre Gilles Artigues. Toutes ces accusations sont réfutées en bloc par Gael Perdriau le maire de Saint-Etienne qui s’exprime aussi dans le reportage d’Envoyé Spécial. 

Dans ce reportage construit comme une véritable série noire mêlant politique, sexe et argent, les journalistes d'Envoyé Spécial racontent, enregistrements à l’appui, toutes les étapes et les détails de l’opération machiavélique qui visait à compromettre Gilles Artigues et à le réduire au silence.

 

Seniors : la mine d'or de nos campagnes

Un reportage d'Hélène Gautier, Victor Bachtik et Aurélie Sanner

7 millions de personnes isolées en France, dont près de la moitié a plus de 60 ans. Conséquence : le secteur de l’aide à la personne n’a jamais été aussi florissant. C'est particulièrement vrai dans la Creuse où 40% de la population a plus de 60 ans et où seulement 1 senior sur 10 bénéficie d’une aide à domicile. Entre startups, embauches de jeunes, familles d’accueil ou encore actions pour réduire l’isolement de nos aînés, tout est bon pour faire du département le plus rural de France, un modèle du service à la personne.

Patricia, éleveuse de chèvres, est devenue depuis quelques mois famille d'accueil pour Marja, 77 ans.  Pour l'une, c'est un complément de revenu (1600 euros par mois) indispensable à la survie de son exploitation...pour Marja, qui ne pouvait plus vivre seule chez elle, c'est une nouvelle vie sereine et une belle amitié qui est en train de naître avec son hôte. Renée, 92 ans, vient, elle, d'emménager chez Isabelle, 36 ans, et ses deux enfants. Là encore, la compensation financière a, au début, motivé la décision d'Isabelle...mais au final, elle est heureuse d'avoir trouvé une "grand-mère" de substitution pour ses enfants. Sylvie Gressier, 61 ans, a monté AMD (Aide et Maintien à Domicile) dans l'Indre et vient d'ouvrir une succursale à Dun dans la Creuse.  Toilette, ménage, repas, démarches administratives... ses 30 salariés aident les personnes âgées dans leur quotidien. Et elle cherche encore à recruter. 

En fonction de l'actualité, Envoyé Spécial adaptera son sommaire d'ici la date de diffusion avec des sujets supplémentaires 

 

 

Un magazine de la rédaction

Présentation 
Élise Lucet 

Rédaction en chef 
Élise Lucet
Peggy Leroy
Gilles Delbos

Réalisation
Stéphane Gillot
 

 

Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de franceinfo et son application mobile (IOS & Androïd), rubrique "Magazines".

Hélène Reveliere
Contact - France Télévisions
Claire Deshoux
Contact - France Télévisions
Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview
Pictogramme Instagram france 2
Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview