NoA sur mer

Malgré ses cinq kilomètres de long, le banc d’Arguin paraît bien fragile face à sa colossale voisine, la dune du Pyla. La porte d’entrée du bassin d’Arcachon subit les assauts de l’océan.

Année après année, l’érosion très forte change la physionomie de cet ilot de sable. Ce n’est pas le seul danger auquel a à faire face cet écrin de nature. En son sein, niche une colonie de goélands au milieu de laquelle quelques huitriers-pie tentent de s’y faire une place. Le printemps qui voit éclore les œufs est la saison la plus délicate pour les oiseaux qui repoussent les intrusions humaines de leurs vols menaçants.

Le banc d’Arguin est pourtant une réserve nationale dont seul le rivage est autorisé aux humains et où les ostréiculteurs se partagent de rares concessions. Mais, par méconnaissance ou manque de considération, beaucoup de visiteurs débarquent sur place pour profiter sans retenue de ce haut lieu touristique.

Les gardes de la Sepanso défendent ce territoire protégé, recensent les populations d’oiseaux et d’insectes. Eux seuls ont le droit d’y passer la nuit. NoA sur Mer propose de partager leur quotidien. Leur but : préserver cet écosystème fragile mais à la beauté inégalable.

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