Laroche-Migennes
LA FRANCE EN VRAI

"Laroche-Migennes, 52 minutes d'arrêt" suivi de "Un autre présent"

Lundi 21 septembre à 23h00 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté

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Une soirée : deux documentaires

LAROCHE-MIGENNES, 52 MINUTES D'ARRÊT

Migennes, une ville qui se raconte au son des sirènes, des locomotives et du grincement des rails, au claquement des aiguillages et aux chansons échappées d’un cabaret.

Une ville qui témoigne de l’aventure ferroviaire comme nulle autre. Son histoire est celle d’une communauté cheminote fortement solidaire, qui vit dans son quartier neuf, à l’écart du premier village paysan.

Bien plus qu’une petite gare de province, Migennes était au carrefour de la France des voies ferrées, un cœur battant de la résistance, un condensé de toute l’aventure ferroviaire française.

À travers des images d’archives inédites, des témoignages de ceux et celles qui ont connu la gloire de Migennes et les interventions d’acteurs d’aujourd’hui, d’historiens et de spécialistes, ce documentaire raconte le passé et le présent d’une ville née du train. Il fait résonner les locomotives qui fument, les réseaux de la résistance, les luttes sociales, les victoires et la fin d’un règne ferroviaire plus que centenaire.

Au cours de son histoire ferroviaire, Migennes devint l’un des plus importants lieux d’échanges sur l’axe stratégique Nord-Sud, un arrêt incontournable du fameux PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).
La ville s’est développée le long du canal de Bourgogne. Elle a grandi avec le train, s’est étendue, mais ce qui fit sa notoriété n’est plus. Sa plateforme ferroviaire de stockage et d’entretien des machines, parmi les plus importantes de France, ses cités de cheminots et même son fameux cabaret phare n’existent plus que dans le souvenir.

La grande vitesse a subitement tué le nœud ferroviaire. Avec l’électrification, Migennes a perdu son rôle de plateforme incontournable. Si dans les années soixante, les dernières locomotives à vapeur prenaient encore la route, l’électricité a tout remplacé. On vit désormais à l’heure d'une vitesse multipliée par deux. Paris n’est plus qu’à 3h30 de Marseille. Migennes va vivre au rythme des restructurations et des mouvements sociaux.

À part les trains de marchandises et les TER, on ne s’arrête plus vraiment à Laroche-Migennes ! Pas d’arrêts pour les TGV qui filent vers Lyon et Marseille. Il faut aller plus vite, voir plus grand, répondre aux impératifs économiques toujours plus contraignants de notre époque.

Il reste aujourd’hui moins de 500 cheminots à Migennes. Il y en avait 1500 avant la guerre, quand la ville comptait 230 machines à vapeur.

Les vedettes ne viennent plus à l’Escale, le train n’est plus qu’une belle histoire qui appartient au passé.

Le cabaret l’Escale est une institution à Migennes qui a vu défiler les plus grands de la chanson française. Migennes fut une ville où la musique populaire avait toute sa place. Ce phénomène est indissociable du train. On venait de Paris par wagons entiers pour assister à des représentations de Juliette Gréco, Brel ou Bécaud. Les cheminots de leur côté, ne fréquentent guère l’Escale qui reste trop chère pour eux. Au début des années soixante, le cabaret l’Escale accepte un jeune chanteur qui fera parler de lui : Johnny Hallyday.

Les souvenirs vacillent comme l’économie, laissée un temps sur le bord de la voie. La ville a perdu près de 13% de sa population en vingt ans, le taux de chômage est élevé, la population vieillissante et en baisse, le revenu par habitant est le plus faible du département de l’Yonne.

Aujourd’hui, Migennes est l'une de ces nombreuses villes, sans grande spécificité, qui espèrent pourtant s’inscrire dans le renouveau économique.

Laroche-Migennes 52 minutes d’arrêt : pour comprendre l’épopée du train, de la première locomotive à vapeur au TGV. Pour revivre l’avènement d’un monde ouvrier, celui des cheminots, de son apogée et sa lente disparition. Pour partager la formidable saga du train à travers sa dimension humaine, entre passion et espoir.

Être cheminot, ce n’est pas être un employé comme un autre, c’est avoir une légende avec soi.
 

Une soirée qui se poursuit avec la diffusion d'un second documentaire

 

UN AUTRE PRÉSENT

Un documentaire réalisé par Hakob Melkonyan

Tourné au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) «Les cinq sens» à Landouge, près de Limoges, ce film bouleversant et plein de tendresse, dévoile le quotidien des résidents au rythme des quatre saisonsDans cette maison de retraite spécialisée, personne ne parle de la maladie d’Alzheimer mais on la devine partout.

 

Un autre présent

Un homme témoigne qu’il est venu vivre aux côtés de celle qui est son épouse depuis 67 ans, atteinte de la maladie. Avec pudeur, il exprime sa souffrance, mais aussi sa joie d’être toujours auprès d’elle. Rencontre également avec une femme qui vient chaque jour faire travailler sa mémoire. Le rôle très important des proches est également abordé.

L’équipe soignante est également mise à l’honneur dans son travail au quotidien : chansons, gymnastique douce, exercice de vocabulaire...

Chaque jour, les gestes de leur vie sont retranscrits. Le réalisateur Hakob Melkonyan, dont c’est le premier film, a souhaité traiter de cette maladie, sujet grave et triste en soi, avec esthétisme et humour.

Rythmé par les saisons, «Un autre présent» se veut à la fois joyeux et émouvant.

 

voir ou revoir sur  bfc.france3.fr

 

 

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Laroche-Migennes, 52 minutes d'arrêt

Un documentaire inédit
52'

 

Diffusions :
lundi 21 septembre
à 23h00

vendredi 25 septembre
à 9h15

 

Réalisation :
Xavier-Marie Bonnot

Une coproduction :
France Télévisions
Callysta Productions
Les films Grain de Sable

 

Un autre présent

Un documentaire de 52'

réalisé par Hakob Melkonyan

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Déléguée aux antennes
et aux contenus :
Pascale Pfister

 

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